vendredi 26 juin 2009

DEAD SNOW


Inédit



Dead Snow fait son petit effet dans les festivals, mais pourtant aucune date de sortie n’est annoncée. Autant dire que l’on n’est pas près de voir débarquer les zombies nazis adeptes de la poudreuse créés par Tommy Wirkola (dont c’est le deuxième film après Kill Buljo, la parodie de Kill Bill). Si le début du film laisse présager d’un énième survival montagnard sans substance, il faut persévérer un peu avant de comprendre quel traitement le réalisateur souhaite appliquer à son histoire.
Tout commence par une bande de jeunes partie s’éclater en montagne (qui a dit Cold Prey ?), mais qui va se retrouver confrontée à une menace mystérieuse. Les choses ne vont pas tarder à dégénérer, et le groupe va tenter de survivre face à la furie nazie qui se déchaine ! Eh oui, ce film norvégien ne fait pas dans la dentelle, et offre une variation salutaire au trop timide Outpost, en étant cette fois beaucoup plus généreux dans les scènes gores, tout en bénéficiant d’une mise en scène plus soignée.


Dead Snow démarre comme un survival bien flippant en mettant en place une solide tension, ce qui le rapproche légitimement du splendide Cold Prey de Roar Uthaug. Mais Wirkola va progressivement dévier vers un humour absurde, qui peut parfois s’avérer déroutant (les réactions changeantes des personnages pourtant confrontés à la même situation), mais qui parvient à exploser lors de 2-3 scènes bien délirantes. On est dès lors plus proche d’un trip à la Severance en matière d’équilibre entre sérieux et humour. On peut regretter que l’humour rende caduque la tension qui s’était installée jusque-là, et que Wirkola maîtrisait plutôt bien. Mais si le film perd du coup en intensité, il offre quelques moments bien barrés, dont une scène d’anthologie à base de tronçonneuse… Et une scène de cul surprenante, et pas que pour le spectateur…
Le mélange des genres fait de Dead Snow une pièce de choix pour les festivals, et on ne va pas bouder son plaisir devant cette bande dynamique qui part dans un pur délire de geek au fur et à mesure de sa progression. Wirkola se montre particulièrement généreux dans les effets gores, et les maquillages des zombies nazis sont vraiment très réussis… Aaaah, voir une troupe de morts-vivants SS dévaler les pentes immaculées de Norvège, c’est de toute beauté...

mardi 23 juin 2009

SOLSTICE



Sorti en DVD le 11 juin


10ans après l’immense succès mérité du Projet Blair Witch, Daniel Myrick et Eduardo Sanchez poursuivent leur carrière de manière plus confidentielle. Sanchez a réalisé Altered en 2006 et Seventh Moon en 2008, tandis que Myrick a mis en scène The Strand en 2007, suivi de Believers la même année, et Solstice en 2008.
S’il abandonne l’aspect documentaire ayant fait le succès de Blair Witch, Daniel Myrick se débrouille cependant plutôt bien dans un format plus standard. Cette histoire classique de fantôme dans une vieille maison s’appuie sur une mise en scène soignée et respectueuse du genre, grâce à laquelle l’histoire va se suivre avec intérêt.

Le scénario (écrit par Myrick, Martin Musatov et Ethan Erwin) présente 5 jeunes partis en vacances dans une vieille maison isolée comme il en existe des milliers dans les films américains. Cette grande bâtisse se trouve au bord d’un lac et d’une forêt, et le décor est planté avec soin par le réalisateur, qui met d’emblée en place un suspense qui ne se démentira pas par la suite. Le personnage principal est celui de Megan (Elisabeth Arnois), qui tente de se remettre de la mort de sa sœur jumelle survenue il y a plusieurs mois. La thématique du deuil est traitée avec intelligence, et permet de s’intéresser à ce petit groupe qui se démarque de l’insouciance habituelle des jeunes peuplant les films d’horreur.


Les événements étranges vont se succéder, et entre les objets mystérieux et les visions flippantes, Megan va être encore plus fragilisée qu’elle ne l’était au départ. Mais il semblerait que tout cela ait un sens, et elle va tenter de découvrir la signification de ces événements. Pour cela, elle va devoir surmonter sa peur, et prouver à ses amis qu’elle n’est pas en train de sombrer dans la folie. Je vous rassure, l’élément fantastique est bien présent dans le film, et on ne reste pas sur une analyse psychanalytique. Myrick crée un climat de tension classique mais efficace, qui fait de Solstice un petit film horrifique sans prétention mais qui vaut bien mieux que certaines superproductions désastreuses (Jason Voorhees, où es-tu ?)
A noter, la présence au casting de Shawn Ashmore, le fameux Iceberg de la trilogie X-Men, qui semble bien apprécier le cinéma fantastique, puisqu’il jouera par la suite dans le très bon Les Ruines de Carter Smith.

samedi 20 juin 2009

THE BOYS 3 : LE GLORIEUX PLAN QUINQUENNAL



Sorti le 17 juin


Si l’aventure du Punisher s’est terminée pour Garth Ennis avec le volume 13 sorti en mai , l’auteur irlandais n’est pas pour autant prêt à déserter les étagères des comics-books. La traduction de sa série The Boys en est à son troisième volume chez Panini, et son magnifique titre aura vite fait de vous convaincre d’y jeter un œil.
Garth Ennis est connu pour faire dans l’originalité, ce qui est souvent un mot galvaudé, mais qui prend ici tout son sens. Le Glorieux Plan quinquennal relate l’aventure en 4 parties des Gars en mission en Russie après que 2 super-héros locaux se soient mystérieusement fait exploser la tête. Un cas bien étrange, que Billy, Hughie, la Crème, le Français et la Fille vont devoir élucider avant que la situation ne s’envenime… Relents de communisme, patriotisme exacerbé, menace d’une nouvelle Guerre froide… Les Gars auront fort à faire pour éviter que tout ça ne dégénère, et ils vont évidemment appliquer leurs méthodes bien personnelles et qui laissent des taches…


Après un second volume décevant, l’intérêt remonte pour cette virée rouge à l’humour solide qui nous permet de faire plus ample connaissance avec la p’tite bande ; c’est notamment le cas pour le Français, dont on découvre davantage les particularités… Le P’tit Hughie est toujours aussi réticent face à la violence employée par ses partenaires, et on découvre un personnage haut en couleur dont le nom de code lors de sa période super-héroïque était Boudin d’Amour… (dernière image, regardez bien sa jambe gauche...) Sans oublier la petite Nina qui joue avec des objets presque aussi grands qu’elle… Si ça ça vous motive pas…
Ce troisième volume mélange donc joyeusement atrocités et humour délirant, servi par des dialogues savoureux dont Ennis a le secret (« Vous pouvez nous envoyer d’autres putes, au moins ? » « Et après, il faut qu’on planque les corps, transpercés par vos éjaculations, l’anus grillé… »), le tout emballé par le dynamisme de Darrick Robertson au dessin. The Boys est une série à suivre de très près, qui se permet tous les excès et qui le fait avec intelligence. Il ne suffit pas de proposer du gore faussement fun (Foolkiller) ou de se la jouer cool en sortant 2-3 gros mots à intervalles réguliers : The Boys est une bombe qui dynamite le concept du comic parodique, et qui le fait avec classe et punch…

mercredi 17 juin 2009

EN QUARANTAINE



Sorti le 10 juin en DVD



Dès l’annonce de la mise en chantier de ce film, je m’étais juré de ne jamais le regarder. Le temps a passé, et la curiosité ayant pris le dessus, je me suis dis que j’allais quand même y jeter un œil, histoire de voir comment les producteurs de Screen Gems et Vertigo Entertainment s’étaient débrouillés avec leur version. Pour ceux qui ne le savent pas, En Quarantaine est le remake américain du fabuleux [REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza. On connaissait la rapidité d’exécution des Américains lorsqu’il s’agit de racheter des droits et de diluer une œuvre à leur sauce, mais le record a été battu avec cette transposition qui est sortie en salle aux Etats-Unis l’année dernière, soit la même année que le film original… Le principe du remake est à ce titre complètement déplacé et ridicule, mais Filmax a bien accepté de vendre les droits…

La comparaison avec le bad trip de Balaguero et Plaza tourne sans surprise à l’avantage des Espagnols, qui parvenaient à innover dans la vision d’une terreur gore et claustrophobique, immergeant le spectateur comme rarement cela a été possible au cinéma. L’intelligence avec laquelle ils composaient les scènes était un mélange d’expérience, d’improvisation et de véritable désir : celui d’offrir un film le plus sincère possible. Brut et généreux, [REC] parvenait à désorienter, à étonner et surtout, à faire vraiment peur. En Quarantaine suit donc la même recette, mais en omettant l’essentiel : le désir. La production de ce film est liée à une simple logique commerciale et opportuniste, loin de rivaliser avec les motivations fondamentales de l’équipe espagnole.


Dès lors, le film de John Erick Dowdle (il s’agit là de son premier long) va se contenter de suivre les grandes lignes du film original sans aucune volonté de s’en démarquer. Une sorte de copier-coller forcément réducteur, et En Quarantaine ne parviendra donc jamais à atteindre le quart de l’intensité traversant [REC]. Dowdle s’applique à recréer les plans originaux, et tant que ça ne bouge pas trop, il y a un certain respect dans leur élaboration qui permet de regarder le film en s’amusant de la comparaison. Mais dès que ça commence à secouer vraiment, l’illusion ne tient pas longtemps et laisse place à une caméra brouillonne et hasardeuse, loin de la frénésie et de la tension de [REC]. Il y a cependant 2-3 idées de mise en scène sympa, notamment lors de l’utilisation de la caméra comme une arme, mais l’ensemble reste trop anecdotique pour être convaincant.
Jennifer Carpenter a beau être une actrice talentueuse (la sœur de Dexter, c’est elle !), elle ne parvient évidemment pas à éclipser la performance de Manuela Velasco dans le film de Balaguero et Plaza. Le caractère impulsif et la sensualité de la véritable Angela Vidal est difficile à reproduire, même grâce à Jennifer Carpenter.
En Quarantaine n’est pas un ratage complet, mais il est surtout totalement inutile. Je ne peux que conseiller à ceux qui souhaiteraient le voir de préférer la vision de [REC], ça sera beaucoup plus captivant…

dimanche 14 juin 2009

LE JOUR OU LA TERRE S’ARRETA



Sorti le 10 juin en DVD


Je garde un souvenir lointain du film de Robert Wise sorti en 1951, qui offrait un regard humaniste teinté de naïveté, mais qui conservait une authenticité visuelle et dramatique auxquelles ne peuvent définitivement pas se raccrocher le remake de Scott Derrickson. L’aspect nostalgique du film originel est à prendre en considération, mais il est certain que la version moderne ne pourra pas bénéficier de la même aura dans une cinquantaine d’années.
Je ne pourrai pas être plus clair pour dire que ce film ne présente aucun intérêt, et qu’il ne constitue qu’une pièce de plus à l’édifice imposant des relectures envahissant nos écrans. Je ne critique aucunement le principe du remake, qui s’avère parfois judicieux et très efficace (La Colline à des Yeux, La dernière Maison sur la Gauche) ; je critique davantage la réappropriation d’un matériau original dont on substitue les qualités au profit d’un nivellement dévastateur. Le Jour où la Terre s’arrêta est un cas d’école permettant d’apprécier l’absence totale d’imagination dans la recréation, et pire, l’absence d’une réelle volonté de développer un récit innovant.

Lorsqu’un objet non identifié entre dans l’atmosphère terrestre, les Etats-Unis s’attendent à une collision avec une comète, dont le point de chute est le centre du monde, à savoir Manhattan. Jusque-là, rien de très innovant. Quand un humanoïde sort de ce qui est un vaisseau, il se fait tirer dessus. Rien d’innovant non plus. Il va être emmené dans une zone sécurisée pour interrogatoire, le gouvernement étant à cran à cause de cette visite non officielle et craignant une invasion. Tout le monde à la mâchoire serrée et tente de contrôler l’hôte inattendu. Un manichéisme très familier se met en place, et là encore, on ne trouvera rien d’innovant.


Et le film va dérouler sa fragile trame en multipliant les impressions de déjà vu, avec les éternels poncifs des films catastrophes. Je n’ai rien contre les films pas forcément très originaux, du moment qu’ils mettent en place des personnages au moins un peu fouillés, voire attachants. Mais ce n’est pas dans ce film que l’on en trouvera, le scénario de David Scarpa se contentant d’enchaîner les séquences faussement grandioses en sacrifiant l’humanité de ses personnages. Résultat : on se retrouve devant un film visuellement terne, et aux enjeux dramatiques inexistants. Bien sûr il faut sauver la terre, mais curieusement on s’en fout royalement. Même le robot Gort est raté, ne parvenant pas à cet aspect de gigantisme voulu par les producteurs. Et le film est à l’image du personnage de Klaatu joué par Keanu Reeves : sans émotion et imperturbable.
Heureusement Jennifer Connelly est là, et même si elle ne peut rien faire pour réduire le massacre, ça fait tout de même plaisir de la revoir…

dimanche 7 juin 2009

DEAD MAN’S SHOES


Sorti en DVD le 27 mai

Dead Man’s Shoes s’inscrit dans une atmosphère british déformée, la pointe de chronique sociale habituelle au cinéma anglais étant pulvérisée par un traitement ravageur. Le 4ème film de Shane Meadows est une petite bombe salvatrice libérant une atmosphère véritablement atypique, en suivant les pas d’un ancien soldat revenu dans son village natal pour venger son frère brutalisé par une bande locale.
Le point de départ semble appeler à une déferlante de violence et d’hémoglobine, et c’est justement là que le traitement de Meadows se démarque, car tout va se dérouler dans une ambiance lourde et calme, en omettant le plus souvent les actes violents. La démarche du réalisateur est géniale, et permet de créer un suspense complètement différent de ce que l’on est habitué à voir. Le personnage de l’ex-militaire, Richard, est joué par un Paddy Considine déterminé et inquiétant. Là encore, la caractérisation du personnage va a l’encontre des héros vengeurs habituels en instillant un déséquilibre semblant hérité de son passé à l’armée, ce qui n’est même pas suggéré, mais ça flotte dans l’air comme faisant partie d’un lourd héritage.



Shane Meadows accomplit un travail fascinant sur l’atmosphère de ce film hors norme, qui sort sans étonnement de la branche ciné du célèbre label WARP, a qui l’on doit aussi le sympathique Hush présenté à Gérardmer en début d’année. Spécialisé dans la musique electro, le label développe des films à l’ambiance aussi particulière que leur musique, et il est tout à fait normal que ce soit Aphex Twin qui s’occupe de la zik. Par contre, là encore, la bande-son diffère avec son côté très calme et pas du tout électro, proposant un contre-pied à l’esprit revenge du film.
Les apparitions de Richard tiennent à la fois du boogeyman et du Punisher, en les accommodant à la sauce rurale. L’action se déroule dans un petit village anglais, et Meadows ne se gêne pas pour utiliser une mise en scène contemplative, plongeant ainsi son récit de justicier dans un style introspectif et presque bucolique… Ca paraît improbable, mais ça fonctionne, et Dead Man’s Shoes est une petite merveille brute et belle.

Les acteurs sont excellents, Paddy Considine en tête (qui signe le scénario avec Meadows), et un bad guy personnifié par un hallucinant sosie d’Oded Fehr (Sleeper Cell) en la personne de Garry Stretch.
Dead Man’s Shoes est une bonne grosse claque, qui n’a pas profité d’une sortie ciné (le film date de 2004), mais qui se rattrape bien en DVD.


P.S: merci à Shystrak de m'avoir fait découvrir ce film, grâce à son article:

http://www.airmole-blog.com/post/832-DVD-SPEED-:-"DEAD-MAN-S-SHOES"-de-Shane-Meadows


jeudi 4 juin 2009

TERMINATOR RENAISSANCE



Sorti le 3 juin



Le syndrome des préquelles a ceci de particulier qu’elles tentent toujours de raviver l’intérêt en mettant en images ce qui était jusqu’alors laissé à l’état de fantasme. Prenez X-Men Origins : Wolverine, où la matérialisation du programme Weapon X est bien plus faible que les bribes disséminées dans X-Men 2, dont le pouvoir évocateur jouait justement sur le mystère. Pour Terminator Renaissance, le constat est similaire: même si le film se déroule dans le futur, il relate des événements rapportés par Kyle Reese dans le premier film, et constitue dès lors une séquelle. Mais au-delà de la dénomination, il faut surtout voir l’appauvrissement s’opérant lors de la matérialisation de ce futur mystérieux et apocalyptique, dont les fragments aperçus dans les deux premiers films évoquaient un monde dévasté à l’atmosphère terriblement oppressante.
En s’attaquant à ce futur et au destin de John Connor (Edward Furlong est le seul John Connor !), McG évitait de retomber dans le piège de la comparaison qui avait forcément desservi le volet de Jonathan Mostow, pourtant efficace. Mais passer après le Terminator 2 de Cameron, c’est un défi insurmontable. Alors l’idée de révéler la guerre contre Skynet est à la fois excitante et inquiétante, car même si l’on s’éloigne des enjeux des 3 premiers films, on est sur le point de véritablement révéler tout ce qui s’est réellement passé avec la résistance, ce qui est à double tranchant…


Et le résultat est véritablement décevant, avec un film se contentant d’aligner des séquences visuelles se voulant grandioses tout en éradiquant toute prétention dramatique. Même portés par des acteurs talentueux comme Christian Bale et Sam Worthington, les personnages de John Connor et Marcus Wright restent figés dans leur fonction et ne s’en démarquent jamais. John Connor est le leader de la résistance, et il ne fait que se battre. Marcus est paumé dans ce futur, et il veut juste rejoindre Skynet pour comprendre ce qu’il fait là. Les scénaristes John D. Brancato et Michael Ferris (déjà à l’œuvre sur Terminator 3) ont développé une trame simpliste évitant tout approfondissement au niveau des personnalités. On assiste donc à un film froid et impersonnel, privilégiant simplement la forme sur le fond.


Visuellement, McG poursuit dans la lignée de ses Drôles de Dames, dans le sens où il multiplie les scènes d’action dans un climat empêchant toute émotion de fonctionner. On assiste donc à des combats contre les machines qui sont très loin d’égaler l’atmosphère de ce qu’on pouvait voir dans les anciens films ; même si les effets spéciaux sont bien plus performants que dans les années 80 ou 90, le rendu est bien plus fade et lisse. McG se concentre sur les effets au détriment de l’atmosphère, et Terminator Renaissance enchaine les scènes d’action sans développer leur potentiel. Pire, l’absence d’originalité dans leur élaboration est flagrante, et on retrouve des « emprunts » à Transformers ou au Seigneur des Anneaux (l’arrivée à Skynet ressemble à celui au Mordor), et on se rend compte que le film ne possède absolument pas d’identité distincte. Composé d’éléments divers piochés dans tout un pan de la culture fantastique et de science-fiction, il est une œuvre bâtarde qui ne parvient jamais à relancer l’aura mythique de la franchise, ni même à créer un quelconque intérêt pour une nouvelle trilogie (but avoué des producteurs, du moins commercialement).
Terminator Renaissance est une véritable déception, qui cache sa vacuité derrière des images désaturées qui ne suffisent pas à créer une ambiance apocalyptique. Skynet serait-il une extrapolation d’Hollywood ? Ca mérite réflexion…