mardi 12 janvier 2010

HOTEL WOODSTOCK


Sortie en DVD le 2 février


Ang Lee a décidé de traiter ces 3 jours de paix et de musique d’un point de vue plutôt original, puisqu’il va se concentrer sur tous les aspects annexes du festival mythique en suivant le destin d’Elliot Tiber, qui va être à l’origine du déroulement des événements dans son petit coin paumé des Catskills. C’est lorsque la ville voisine refuse d’être envahie par des hippies qu’Elliot décide d’installer le concert aux alentours de sa petite bourgade. Et très rapidement, il va se rendre compte de l’ampleur du projet…

Ang Lee rend hommage au flower power 60’s en n’omettant pas de le comparer avec la génération sacrifiée au Vietnam. Mais Hôtel Woodstock reste gentiment manichéen en déroulant l’histoire d’Elliot qui se bat pour réussir à monter son projet. Tous les hippies sont super sympas et les inspecteurs sanitaires super méchants, mais ce côté naïf passe plutôt bien avec le contexte peace and love de l’ensemble.

Mais je m’attendais quand même à une ambiance nostalgique plus affirmée, et la folie 60’s aurait pu être retranscrite de manière un peu plus délirante et plus psychédélique. Mais le film d’Ang Lee reste intéressant, notamment dans l’étude des nombreux caractères gravitant autour d’Elliot, joué par un très bon Demetri Martin. Liev Schreiber en agent de sécurité en jupons est particulièrement bon, et les parents d’Elliot sont bien croqués eux aussi. A noter, la présence d’Emile Hirsch jouant un jeune de retour du Vietnam un peu barré.

Hôtel Woodstock nous plonge dans l’ambiance libertaire des années 60, et au-delà de l’événement à portée universelle, il raconte l’affirmation d’un jeune homme désireux de vivre et de s’affranchir des obligations familiales. Cette chronique estivale et teintée de bonnes ondes donne bien envie de se trouver une DeLorean !

2 commentaires:

  1. Celui-là j'ai bien les nerfs de l'avoir loupé au cinéma... surtout qu'Ang Lee j'aime beaucoup et cette époque là aussi (pfff que j'aurais aimé être ado au moment où ça s'est passé!!) donc bon on va vite se rattraper, et ta critique le confirme ;)

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  2. C'est une époque qui me fascine beaucoup, et même si le film d'Ang Lee utilise des raccourcis simplistes, ça fait toujours du bien d'y replonger!

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