samedi 17 avril 2010

PARASITES


Sorti en DVD le 13 avril


L’affiche est très attirante, et la bande-annonce laissait entrevoir une série B bien jouissive à base d’expériences génétiques et d’infection. Le titre français est bien direct et plus évocateur que l’original (Growth signifiant croissance), et respire le bon vieux film de bestioles 80’s à la Hidden. Passé cette année au festival de Gérardmer, le 2ème long de Gabriel Cowan fait partie des films que je n’ai pas eu l’occasion de voir et que j’attendais de découvrir.

L’intro bien mouvementée nous plonge directement dans l’action en générant une bonne petite tension, tout en mettant en place une intrigue simple et efficace. Mais il s’agira en fait de l’unique séquence qui générera un peu d’émotion, le reste du film contredisant totalement cette entrée en matière réussie.

Quand on est un groupe sur une île, soit on la joue fun en déroulant une intrigue avec des personnages simplistes dont l’aspect stéréotypé sera dépassé par un traitement fun (la très bonne série Harper’s Island), soit on la joue nostalgique et (auto) référentiel comme Romero dans Survival of the Dead. Dans Parasites, l’humour est absent, sauf quand il est involontaire, et le script nous sort des poncifs qui ne permettent à aucun moment de rentrer dans le film. Les réactions des personnages sont souvent absurdes, et ils ne bénéficient pas d’un traitement psychologique très élaboré… Bref, on se fout des persos et de ce qui peut bien leur arriver !

Les bébêtes sont sympas, mais largement sous-exploitées, ce qui ne permet pas vraiment de faire décoller le taux de stress du spectateur. Cette histoire est donc très banale pour ce genre de film, et le traitement visuel n’y apporte rien de plus. Parasites est un DTV sans âme de plus, qui ne parviendra pas à combler les amateurs de films fantastiques en mal de sensations fortes…


2 commentaires:

  1. Ah ben voilà, là on est d'accord! :p
    J'avais quand même bien aimé la séquence que tu mets en photo (la baston avec les mecs du bar) mais c'est vrai que le reste du film, je m'en souviens à peine...

    RépondreSupprimer
  2. A part l'intro il n'y a rien à garder je trouve... Une bonne grosse déception!

    RépondreSupprimer