mardi 5 octobre 2010

SPIDER-MAN 129 : QUI ETAIT BEN REILLY ?


Sorti le 1er octobre


Entre la mort de Gwen Stacy et les facéties de Méphisto, Amazing Spider-Man a eu de quoi susciter l’engouement ou la désapprobation des fans. Et ce n’est pas la Saga du Clone qui échappe à cette règle, elle qui revient régulièrement hanter l’existence de notre Tisseur préféré. Le numéro de Spider-Man de ce mois revient sur Ben Reilly, le clone créé par le Chacal en 1975 dans Amazing Spider-Man 149. Ben Reilly a semé le doute chez Peter Parker, qui se demandait alors s’il était l’original ou la copie. Cette création est vite oubliée, mais c’est entre 1994 et 1997 que le clone allait créer le scandale: Ben Reilly était en fait le vrai Spider-Man, et Peter le clone ! Les fans se sont insurgés face à cette négation des 20 dernières années du Tisseur (Méphisto, où es-tu ?), Marvel a du remettre les choses en ordre et redonner sa vraie place à Parker.

Les 3 épisodes du jour reviennent donc sur Ben Reilly, en confrontant Spidey à Raptor, alias Damon Ryder. Ryder qui avait eu comme élève un certain Ben Reilly, qu’il a accusé de la mort de sa famille. Et comme il pense que Peter est Ben, il va chercher à le détruire ! C’est compliqué certes, mais il faut encore ajouter un gros grain de sel avec la présence de Kaine, le tout premier clone créé par le Chacal ! Bref, Spidey ne s’ennuie pas, et il doit en plus s’occuper de l’écervelée Screwball, super-vilaine dont le seul but est de multiplier les visites sur son site internet en se castagnant avec le monte-en-l’air.

Le scénario de Marc Guggenheim fait subtilement le lien entre le passé et le présent, jouant sur les notions de cercle karmique de manière efficace. Spidey va devoir lutter contre ses deux clones afin de rétablir la vérité et de ne pas trahir son identité secrète (Civil War, où es-tu ?), et cette saga complète, qui est ma première incursion dans Amazing depuis l’ « effacement » du passé de Pete, s’avère efficace, aidé par des dessins bien dynamiques signés Marco Checchetto et Luke Ross.

Et le numéro 611 qui côt cette revue, est-il tout aussi efficace ? L’annonce d’un combat entre Spidey et Deadpool, qui plus est orchestré par le légendaire Joe Kelly, avait de quoi faire saliver ! Le résultat final ne tient pas toutes ses délirantes promesses, mais se lit quand même avec plaisir. Joe Kelly est l’homme qui a transcendé la personnalité de Deadpool dans la première série régulière consacrée au personnage, et qui a su composer des récits déjantés en maintenant dans un parfait équilibre violence, psychose et humour délirant !

Ces retrouvailles avec le personnage s’avèrent moins cinglantes que ce que l’on pouvait espérer, mais Kelly se fend de quelques vannes et situations bien senties, comme l’allusion à la célèbre "blague qui tue" des Monty Python, remise au goût du jour par Wade ! Un grand moment pour cet intermède dans la série, qui donne encore une fois très envie de voir les séries consacrées au Merc with a Mouth débarquer en France ! Par contre, gros bémol concernant le dessin anguleux d’Eric Canete… Un style très particulier qui a probablement ses adeptes, mais qui ne me plaît pas.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire