mardi 28 décembre 2010

KARATE KID


Sorti en DVD le 18 décembre


26 ans séparent ce remake du film original réalisé par John G. Avildsen, dans lequel Ralph Macchio incarnait un jeune garçon initié au karaté par un vieux sage un peu espiègle, Maître Miyagi (Pat Morita). Dans la version actuelle, c'est Jaden Smith, le fils de son papa avec qui il a eu son premier rôle dans A la Recherche du Bonheur, qui va s'initier non pas au karaté, mais au kung-fu, grâce à un maître hors pair puisqu'il s'agit de nul autre que Jackie Chan!


Si le nom d'Harald Zwart n'est pas forcément évocateur (il a réalisé Cody Banks: Agent secret et La Panthère rose 2), le résultat s'avère finalement agréable, même si la mise en scène n'a rien de révolutionnaire. L'intérêt du film est davantage à rechercher au niveau des personnages et des acteurs, qui véhiculent des valeurs positives convaincantes, même si cela reste de la fiction. Voir un gosse combattre à un tournoi de kung-fu avec quelques semaines d'entraînement, seul Hollywood peut nous donner ça! Mais n'empêche, l'histoire de cet Américain expatrié en Chine fonctionne bien, et son apprentissage mêle émotion et humour de manière plutôt agréable.
Jackie Chan a choisi de ne pas singer Noriyuki Pat Morita, et sa vision du personnage est faite de silence et d'émotion, lui conférant un rôle touchant et très réussi. Si Jaden Smith se débrouille bien dans son jeu d'acteur et dans son entraînement physique, c'est bien Jackie Chan qui surprend le plus.
Le récit reste donc linéaire et dans la tradition des films de combats, avec le tryptique chute-apprentissage-dépassement de soi, mais le tout est fait avec une bonne dose de conviction et s'avère réussi.


mardi 21 décembre 2010

TOP 10 CINEMA 2010

L'année touche à sa fin, et il est temps de sortir le classement cinéma 2010! Mais tu es dingue, allez-vous me rétorquez, tu n'as pas encore vu Shark in Venice! Oui, mais malgré mes lacunes (impossible de voir la production complète d'une année, bien évidemment, et les choix sont parfois drastiques), mon classement me semble plutôt cohérent, et je vous le fais partager tout en vous proposant de me faire part de vos coups de coeur pour cette année entoilée! Place aux chiffres et aux explications, avec de la bonne foi, de la mauvaise également, et une foi inébranlable en ces travailleurs acharnés qui nous gratifient d'oeuvres inégales mais ô combien réjouissantes!!!



10. GREEN ZONE

Le film qui m'a réconcilié avec Paul Greengrass, que j'avais laché dans la bouillasse Bourne après un mémorable Vol 93. Ce récit à hauteur d'homme est d'une utilité quasi-documentaire, porté par un Jason Bourne bien plus intéressant pour le coup, et pris dans les ramifications politiques et sociales décadentes du conflit irakien. Un film qui nous plonge dans la réalité terrible de ces événements avec une rigueur d'écriture et une précision exemplaires.




9. IP MAN

Les films en costumes asiatiques, c'est quand même souvent chiant. Sauf que cet Ip Man raconte la vie (trop romancée quand même) de l'un des maîtres de Bruce Lee, interprété par un Donnie Yen qui y trouve l'un des rôles majeurs de sa carrière, et qu'il est mis en scène par un Wilson Yip carrément inspiré, capable de magnifier les mouvements d'arts martiaux pour obtenir un film dense, tragique et traversé par des notes d'humour inattendues. Un must du kung fu pian, raffraîchissant et salvateur.




8. PRINCE OF PERSIA: LES SABLES DU TEMPS

Un film d'aventures à l'ancienne très divertissant, dans lequel on se laisse emporter par le couple Gyllenhall-Arterton sans aucun problème. L'ampleur des décors orientaux, l'humour des situations et la tenue finalement décomplexée peuvent surpendre de la part de Mike Newell, mais dans le bon sens!




7. SPLICE

Gérardmer 2010, avec le nouveau Vincenzo Natali (Cube) qui confronte Adrian Brody et Sarah Polley aux joies de la manipulation génétique. Encore un film sur les dérives scientifiques, me direz-vous; oui, sauf que Splice y plonge avec une acuité rare, et qu'il nous présente une créature exceptionnelle qui devrait durablement marquer le cinéma fantastique des années à venir. L'originalité n'est pas dans le sujet, mais dans le traitement frontal et la beauté carnassière qui s'en dégage. Natali a encore réussi à innover...




6. LE LIVRE D'ELI

Les frères Hugues se faisaient rare (ils n'avaient plus abordé le cinéma depuis le sympathique From Hell), et leur retour est loin d'être anecdotique. Sous couvert de film post-apocalyptique, les frangins créent un univers bien à eux fait de western et de quête mystique, sans pour autant négliger l'aspect graphique et ludique de leur métrage. Denzel Washington est excellent, Gary Oldman est excellent, et Le Livre d'Eli possède cette beauté glacée qui en fait une oeuvre à part, attachante et sincère, agrémentée qui plus est d'une leçon de mise en scène.




5. KABOOM

Le film qui fait boom de Gregg Araki, lequel renoue avec les délires de son parfait Nowhere; sex, drug & electro au pays des étudiants paumés, avec la maîtrise formelle barrée habituelle, et un humour décapant qui ne s'oublie pas (des répliques cultes, il y en a quelques-unes!). James Duval a passé le relais, mais Araki ne s'est pas assagi, et sa pépite pop acidulée fait un bien fou! Une clôture parfaite pour un festival de Strasbourg étonnant!




4. PONTYPOOL

Un film de zombies indescriptible, où les paroles prennent chair et le verbe se fait dangereux. Huis-clos radiophonique, théâtralité propice à développer un imaginaire terrifiant, Pontypool est une expérience résolument hors norme dans lequel le lien entre écriture et mise en scène s'avère radicalement primordial. Porté par des acteurs très talentueux, ce film est un pur OVNI qui ne peut pas laisser indifférent. Enorme!




3. AMER

La sensation de cette année au festival de Gérardmer. Un hommage sensuel au giallo cher à Mario et Dario, mis en forme par une paire de réals franco-belges sacrément couillus pour nous pondre une oeuvre aux antipodes des canons cinématographiques actuels. Une expérience certes exigeante, mais d'une beauté et d'une intelligence rares. Le travail intense sur la lumière, le son, l'atmosphère... Tout est pensé avec grâce, et la magie ténébreuse opère sans problème. Le giallo n'est pas mort, et il a même traversé les Alpes!




2. MACHETE

Quand un fantasme sur pellicule prend forme, que peut-on attendre de Machete? Réalisé par un fan avec une bande de potes, Machete constitue l'hommage ultime à tout un pan de la sous-culture américaine, traversé par une intelligence que l'on peut s'étonner de trouver à l'intérieur. C'est fun, c'est gore, c'est sexy, et c'est Danny Trejo! Une bande on ne peut plus généreuse qui mêle tripaille et armes fatales pour un cocktail carrément jubilatoire!




1. IRON MAN 2

Et oui, on ne se refait pas. Iron Man 1er du nom m'avait scotché, le 2ème volet m'a lui aussi subjugué! Serait-ce la faute d'une Scarlett sensuelle à souhait en Veuve noire? La classe d'un Tony Stark portée par un Downey Jr. carrément à l'aise dans le rôle? La mise en scène stylisée et finalement reconnaissable de Jon Favreau, l'homme qui a définitivement réveillé les super-héros? Un peu de tout ça, saupoudré par la magie geek et les fantasmes d'adaptation qui ne se retrouvent pas bafoués, mais auquels Favreau donne une réelle dimension humain et iconique. Yes, Iron Man 2!!!



mercredi 15 décembre 2010

MILLENIUM 3


Après Niels Arden Oplev pour le premier volet, les deux tomes suivants de l'oeuvre magnifique de Stieg Larsson ont été transposés à l'écran par Daniel Alfredson. Le premier film, avec sa trame narrative policière ludique et son atmosphère glaciale, parvenait à capter l'essence même du roman originel et constituait une adaptation parfaite; le second était légèrement en-deça à cause de qualités formelles moins abouties, mais le récit restait suffisamment captivant. Par contre, ce troisième volet ne parvient pas à dynamiser une intrigue éminemment littéraire à base de dossiers d'enquêtes, d'analyses médicales et autres dossiers secrets. On nage en plein thriller judiciaire, genre codifié pas forcément aisé à retranscrire sur grand écran. La densité du roman n'est pas évidente à adapter, et ce qui fonctionne sur le papier a plus de mal à prendre forme à l'écran.


Le début du film à la Derrick n'est pas pour arranger les choses, avec ce récit de conspiration orchestré par des seniors prêts à tout. La scène de l'hôpital est loin d'être palpitante, alors que la notion même de danger est primordiale pour que cela fonctionne. Le tout est filmé de manière assez neutre, voire clinique, par un Daniel Alfredson encore plus distant que pour Millenium 2. Par contre, on retrouve avec plaisir Ronald Niedermann (le colosse silencieux Mikael Spreitz, impressionnant), et la bande habituelle composée de Mikael Blomkvist, Lisbeth Salander, Erika Berger et les autres.

Mais le rythme ne décolle pas pendant longtemps, jusqu'au procès de Lisbeth qui arrive enfin. Là, l'intérêt refait surface, car nous sommes alors dans une joute entre les deux parties opposées, et la stratégie d'Annika Giannini se met en place face aux institutions qui ont délibérément emprisonné Lisbeth dès son plus jeune âge. La tentative de réhabilitation de la jeune femme devient intéressante, et la composition de Noomi Rapace fait de la hackeuse gothique un personnage résolument hors norme.

La saga s'achève donc plutôt sagement, et l'on rêve encore à ce qu'elle aurait pu devenir si Larsson avait pu écrire la totalité de ce qu'il souhaitait...

samedi 11 décembre 2010

DEADPOOL: LA CHECKLIST ULTIME



Parce que je n'avais rien de spécial à faire ce samedi soir, et parce que j'en ai bavé il y a quelques années pour répertorier toutes les apparitions de ce bon vieux Wade, je me suis dis qu'il était temps de mettre en place THE checklist qui devrait permettre à tous les fans du Merc de s'y retrouver, et de choper les numéros qui leur manquent! Je pense que ça devrait servir à quelque-uns, et je suis un être relativement altruiste, donc voilà! Par contre, petite précision, j'indique ici les comics où le Deadpool de l'univers 616 apparaît, soit l'univers Marvel classique. Il n'y aura donc pas ici mention des Deadpool Pulp, Marvel Zombies, What if? et autres. Je reste fidèle au Wade Wilson séminal, il est déja assez gratiné! Je mettrai donc régulièrement à jour cette checklist, au vu des parutions américaines et françaises. Les suggestions et commentaires sont évidemment permis, et si vous connaissez d'autres apparitions qui ne figurent pas dans cette liste, faites-le moi savoir! C'est parti! Ah oui, un grand merci au site The Deadpool Bugle qui est une mine d'informations, je vous le conseille fortement!!!





Titans 155 (contient New Mutants 98, février 1991)


X-Force 2 à 4, 6 -7


Nomad 4 (VO, inédit)


X-Force 8-9, 12-13


Avengers 366 (VO)


Strange 304 à 307 (The Circle Chase, la 1ère mini-série de Deadpool)


Silver Sable 23 (VO)


Secret Defenders 15 à 17 (VO)


Strange 308 à 311 (2ème mini-série)


Silver Sable 30 (VO)


Wolverine 40


X-Men 1 (Marvel France, 02/97)


X-Force 27


Marvel Méga 4: Onslaught Phase 2 (contient X-Force 56)


Deadpool 1-2 (1ère série régulière)


Marvel Méga 8: Daredevil/ Deadpool (Deadpool 6 à 8 + crossover avec Murdock)

Marvel 23


Deadpool 3


X-Force 40


Deadpool 4


X-Force 42


Deadpool 5-6


X-Force 45


Heroes for Hire 10-11 (VO)


Deadpool 7 à 9


Deadpool 20 (VO)


Deadpool Monster 1


Marvel 37 (contient Deadpool 1/2)


Marvel Méga 13 (Contest of Champions 2)


Deadpool Monster 2


Wolverine 77


X-Men Extra 25 et 32


Panthère noire Monster 1 (contient 2 épisodes cross avec T'Challa)
Wolverine 93-94


Deadpool Monster 3


Wolverine 106 à 109


Deadpool Monster 4 (fin de la série régulière, avec aussi les derniers épisodes d'Agent X)


Marvel Manga 11 à 13 (consacré à Agent X, dont Deadpool est une partie... C'est compliqué?)


Agent X 8 à 12 (VO)


Cable/Deadpool 1 à 50 (VO)


Identity Disc 1 à 5 (VO)


X-Men Hors Série 20 (X-Force, 2ème série, 6 numéros)


Filles du Dragon 1


Civil War Monster 1 (contient Cable & Deadpool 30 à 32)
Spider-Man 91 (contient Marvel Team-up (vol. 3) 25)


White Tiger 1

Deadpool/GLI Summer Fun (VO)
Wolverine Spécial (numéro gratuit contenant Cable & Deadpool 43 et 44)


Wolverine 176, 179 à 183
Marvel Comics presents 10 (VO)


Secret Invasion Hors Série 3 (début de la 2ème série régulière)


Dark Reign Monster 1 et 2


Weapon X: first Class 2 (VO)


Dark Reign 4 à 5


Deadpool: Games of Death


Marvel Icons Hors Série 19: Deadpool VS the Punisher (Suicide Kings)


Wolverine 190


Deadpool: Merc with a Mouth (VO, série terminée, 13 numéros)


Deadpool 13 à 37 (à paraître dans le bimensuel Deadpool en mars)


Marvel Heroes 31 (Hulk: Code rouge)


Shang-Chi: Master of Kung-Fu (VO)


Deadpool Team-up (numérotation inversée, de 900 à 883, série terminée; le Marvel Saga 11 d'août verra le Team-up avec Franken-Castle)


Marvel Heroes 32 à 33


Spider-Man 129


Marvel Heroes 34


X-Force Annual 1 (VO)


Marvel Monster X-Factor-Nation X (contient X-Factor 200)


Marvel Saga 9: La Guerre de Fatalis (Doomwar)


Deadpool 100%: Deadpool Corps (démarre en France en mai 2011, 12 numéros en VO, série terminée)
X-Men Universe 1 (contient Deadpool and Cable 25)


Wolverine 205 (Wolverine Origins 45)

Hulk 21 (VO)


Marvel Top 1: Red Hulk (World War Hulks 1)


Vengeance of the Moon Knight 7 (VO)
Hulked out Heroes 1 (VO)


Vengeance of the Moon Knight 8 (juin 2011)


Hulked out Heroes 2 (VO)


Deadpool 100%: Il faut soigner le Soldat Wilson (Wade Wilson's War)


Break into Comics Marvel Way 2 (VO)


X-Men Origins: Deadpool
X-Men 2nd Coming 2 (VO)


Deadpool Max 1 à 12 (VO, série terminée)


Uncanny X-Force 1 à 6 (VO, série en cours)


Marvel Holiday 2010 (VO)


Wolverine: Road to Hell 1 (VO)


Deadpool and Cable 26 (VO)
Wolverine 5.1 (VO)
Amazing Spider-Man Annual 38 (VO)
Deadpool Family 1
Deadpool Annual 1





mardi 7 décembre 2010

MACHETE


Après avoir été plusieurs fois repoussé, Machete est quand même parvenu à atteindre nos salles obscures, et le résultat est à la hauteur des espérances! La fausse bande-annonce pleine de fantasmes a su se transformer en long métrage sacrément jouissif qui redore le blason de tout un pan du cinéma bis américain. On est dans le fameux esprit grindhouse remis au goût du jour par messieurs Tarantino et Rodriguez, mais ce qui aurait pu s'apparenter à un petit délire entre potes s'avère au final un redoutable actioner maîtrisé de bout en bout. De l'intro qui met direct dans le bain au final qui défouraille à mort, pas un seul temps mort, pas un seul faux pas, et une volonté évidente de (re)créer une ambiance bien badass agrémentée de touches d'humour bien tranchantes!


Machete, c'est avant tout Danny Trejo, qui aura tout de même dû attendre ses 66 ans avant d'obtenir le rôle principal d'un film! Mais quel rôle, puisque celui-ci est tout indiqué pour lui, qui avait joué un tueur adepte des couteaux pour Rodriguez en 1995, dans Desperado. Son personnage, Navajas, était une sorte d'ébauche de ce qui allait devenir Machete, nom sous lequel il apparaissait aussi dans les 3 Spy Kids d'ailleurs! Pour ce 7ème film tourné avec son cousin Rodriguez (co-réalisé par Ethan Maniquis, qui est passé de monteur à metteur en scène), il bénéficie enfin de la reconnaissance qu'il mérite après avoir traversé de nombreuses oeuvres en laissant sa marque patibulaire, du Marin des Mers de Chine (!!!) de Jackie Chan à Predators, en passant par Haute Sécurité, Heat, Les Ailes de l'Enfer, Animal Factory, Halloween... Sa gueule reconnaissable entre toutes est faite pour le cinéma, et si les rôles de Mexicains mal embouchés lui collent forcément à la peau, il est capable d'aller au-dela de ce stéréotype, et sa composition dans Machete en est un exemple. Il manie la machette et l'humour de manière efficace, et le personnage est d'ores et déjà inscrit au panthéon des héros badass au côté de John Mclane, John Rambo ou le major Dutch.



Mais si Trejo est excellent, le reste du casting est tout aussi bon, et est la preuve que la surenchère de personnages n'est pas forcément nuisible à un film! On commence par Jessica Alba en flic coriace et sexy, on continue avec Michelle Rodriguez en vendeuse de tacos intrépide et sexy (ça change des rôles de garçons manqués!!!), on a ensuite un Jeff Fahey qui s'éclate dans sa composition de bad guy tout droit sorti d'une vieille série B avec son côté vieux beau; Don Johnson est excellent dans la peau du shérif véreux; Robert de Niro s'éclate comme un dingue en politicien véreux; Steven Seagal est vraiment bon en baron de la drogue, Cheech Marin joue un cureton adepte de la pétoire, et Lindsay Lohan pète les plombs avec classe! Et le pire, c'est la rigueur d'écriture de Rodriguez et Rodriguez (Alvaro, aussi de la famille apparemment!) qui permet de faire coexister tous ces personnages sans (presque) les sacrifier et en laissant exprimer leur potentiel (sauf pour Tom Savini, excellent comme d'ab, et qui est carrément sous-exploité, ç'en est frustrant!).



Machete utilise l'argument des travailleurs clandestins mexicains pour mettre sur pied un film bien plus subtil qu'il en a l'air, et auquel le côté politique apporte une touche d'authenticité qui renforce finalement l'aspect fun et bourrin de l'ensemble. Machete est un pur plaisir de cinéma, et est à ce jour la reprise grindhouse la mieux foutue! Vivement les suites, Machete kills! et Machete kills again!