lundi 28 mars 2011

CHIMICHANGA!

Ca y est, Talking Wade, c'est fini! Ce fut une aventure captivante qui m'a énormément plu, et qui m'a permis de donner mon avis sur beaucoup d'oeuvres et de rencontrer des blogueurs passionnés comme moi!!! Mais la roue tourne, le temps change, les cheveux blancs poussent et les canards caquètent! C'est pour toutes ces raisons essentielles que je vous donne rendez-vous sur talkingwade.com, puisque Talking Wade vient de naître!!! A bientôt! Wade

samedi 26 février 2011

GERARDMER 2011, 23EME SEANCE: THE HUNTERS


Inédit



Drôle de mélange que ce film, tourné avec des acteurs américains et anglais par un réalisateur français dont c'est le premier film! Une volonté probable de faire croire que le film est américain, renforcée par le titre; ça peut s'avérer payant pour une distribution en DTV, sait-on jamais...Chris Briant, de son vrai nom Etienne Huet, se met lui-même en scène en agent du gouvernement chargé d'escorter un témoin important. Mais la mission ne se passera pas comme prévue, et il va se retrouver aux prises avec une bande de chasseurs bien décidé à lui régler son compte.

The Hunters n'est pas un film réussi, mais il contient pourtant quelques bonnes idées et des passages intéressants. Le lieu où se déroule la traque, un ancien fort militaire, possède une véritable atmosphère cinématographique, que Briant parvient à mettre en relief. Le gros problème, ce sont les personnages basiques et sans grande consistance, auxquels on a du mal à s'identifier; même le héros, joué par Briant donc, n'a rien de charismatique, ce qui atténue nettement l'impact du film.


The Hunters oscille entre un réalisme réussi et une fantaisie étrange, comme lorsque les personnages se tirent dessus pendant 5 minutes sans se toucher. On a affaire à des pros de la gâchette, et on se croirait dans le sympathique Kicked in the Head avec Linda Fiorentino, où les personnages passent leur temps à se tirer dessus à bout portant sans jamais se blesser! Sauf qu'il s'agissait d'une comédie, alors que The Hunters se veut un peu plus sérieux...

Ce film aurait mérité un traitement plus approfondi, car Chris Briant parvient tout de même à donner corps à quelques séquences survival intéressantes...

Ca y est, le festival se termine sur ce film! Avec seulement 3 oeuvres qui sortent du lot, ça fait light tout de même pour un cru qui s'annonçait exceptionnel... Beaucoup de déceptions, des bons films dont on attendait plus, et quelques bouses bien sévères... A retenir donc, mon Grand Prix: J'ai rencontré le Diable, énorme!!! Mon Prix du Jury: The Troll Hunter! et mon 3ème Prix, allez, The loved Ones! Si vous avez l'occasion de les voir, n'hésitez pas! Bon, ben je crois que je vais me reposer 2-3 mois maintenant!!!

vendredi 25 février 2011

GERARDMER 2011, 22EME SEANCE: PROIE


Inédit



Cet ersatz de Razorback à la franchouillarde pose d'entrée de jeu des personnages irritants hérités d'un bon vieux téléfilm rural, avec lutte des classes et apanage de la richesse. Si l'aspect du survival forestier pouvait laisser espérer un petit aspect fun, il n'en est rien tant ce produit est mal ficelé. Il s'agit d'un premier film, on pourra donc reconnaître des circonstances atténuantes à Antoine Blossier, qui parviendra tout de même à nous concoter une scène pas dénuée de tension vers la fin, dans le refuge. Mais l'ensemble est trop hasardeux pour convaincre... Les bestioles ne sont pas flippantes pour un sou, et l'explication scientifique reste classique de ce genre de film sans aller plus loin...


La relation beau-père beau-fils est dénuée de tout intérêt dramatique, et surtout comporte des éléments d'une banalité confondante. Même les acteurs semblent avoir du mal à croire à leurs rôles... Le rôle de Bérénice Bejo est totalement figuratif aussi, dommage... On reconnaîtra au passage quelques références amusantes, comme la transformation de Grégoire Colin qui cite celle d'Arnold Schwarzenneger dans le magnifique Predator de McTiernan! Mais Colin n'est pas Schwarzy... Du coup, la confrontation avec les bestiaux prend rapidement du plomb dans l'aile, et manque de crédibilité...

Proie manque cruellement de rythme et d'audace, en déroulant un récit pas assez dynamique. Une tentative avortée de survival français, encore...

jeudi 24 février 2011

GERARDMER 2011, 21EME SEANCE: BLOOD ISLAND (BEDEVILLED)


Sortie en DVD le 3 mai


Difficile de juger Bedevilled objectivement, tant son Grand Prix n'était pas mérité. Là où un Festival du Film fantastique doit rendre hommage au genre, on se demande même pourquoi ce film a été sélectionné, lui qui n'y entre qu'à la toute fin du métrage... Bedevilled est un film social relatant les difficultés d'une femme brimée par tous, vivant sur une île avec une dizaine de personnes. La répétition des humiliations la pousse naturellement à bout, mais Dieu que c'est long!

Le film de Chul-soo Yang est de bonne facture, et propose une mise en scène soignée; mais le schéma répétitif et manichéen (ils sont tous méchants avec elle, sans exception!) fait presque basculer le film dans le comique involontaire; mais le réalisateur parvient pourtant à conserver un peu l'intérêt du spectateur, même si le rythme lancinant s'avère fatal à la longue.


On ne peut que comprendre l'explosion de violence finale, mais le film aurait largement pu être amputé d'un bon tiers, il aurait gagné en efficacité... Le réveil de la bête s'avère pourtant efficace, avec une violence graphique et des touches d'humour bien dosées. Le film se révèle sur le tard, ce qui est tout de même dommage, car le réalisateur nous prouve toute son efficacité après avoir traîné son récit... Bedevilled ne méritait pas ce Grand Prix, et le génial J'ai rencontré le Diable, l'étonnant The loved Ones ou le très drôle The Troll Hunter auraient fait de bien meilleurs lauréats!

mercredi 23 février 2011

MARVEL SAGA 9: LA GUERRE DE FATALIS


Sorti le 15 février




Gérardmer 2011, ce n'est pas encore terminé! Dernière déviation par rapport au compte-rendu du Festival du Film fantastique, avec ce Marvel Saga 9 qui nous présente la mini-série La Guerre de Fatalis.



Ce récit voit le souverain de Latvérie mettre à mal le Wakanda afin de prendre possession de son stock de vibranium. Rien de bien nouveau dans cette histoire de John Maberry, avec une énième confrontation entre Fatalis et les 4 Fantastiques, alliés aux X-Men et à la Panthère noire. L'ensemble est d'une platitude confondante, et aucun personnage ne sort du lot tant ils s'avèrent interchangeables. Aucun, vraiment?


C'est à la fin de l'épisode 4 (le récit est en 6 parties) qu'un élément perturbateur et salvateur va faire son apparition. Il s'agit évidemment de Deadpool qui va remuer un peu tout ça en apportant une (légère) touche de folie. Maberry soigne son entrée très référentielle, et en profite pour faire de Wade un personnage très utile dans cette histoire.

Le dessin de Scott Eaton est franchement beau, avec ses jeux d'ombres et sa texture dense (rien à voir avec la couverture anti-commerciale au possible!). On suit donc T'Challa, qui n'est plus la Panthère noire, aidé par sa soeur qui a repris le flambeau, et on assiste à des combats sans intérêt face aux hordes de Fatalis. Du vu, revu et réchauffé , dans lequel seules les apparitions de Deadpool apportent un semblant de relief... Vivement le mois prochain et la sortie du magazine qui lui est consacré!!!

mardi 22 février 2011

GERARDMER 2011, 20EME SEANCE: L'EMPIRE DES OMBRES


Inédit



Il fut un temps où un film de Brad Anderson créait l'événement, mais l'époque de Session 9 est bien loin! Le voir aux commandes d'un film horrifique hollywoodien avait de quoi faire saliver, mais il faut se rendre à l'évidence qu'il n'y a rien à sauver du tout dans cet Empire des Ombres...


Pourtant, l'entame du film est prometteuse, avec ces gens qui disparaîssent soudainement en ne laissant derrière eux que leurs vêtements et leurs objets. On se croirait en plein jeu vidéo (Alan Wake?) avec une imagerie inquiétante et un sens de la mise en scène évident. Mais passé le premier moment d'effroi, on ne le sait pas encore, mais le film est déjà terminé. Il n'y aura plus de tension palpable, plus de crainte pour les "héros". Il faut dire que le miscasting est énorme...


Hayden Christensen en premier rôle, ça rappelle de mauvais souvenirs comme Jumper... Et quand il se prénomme Luke, ça n'arrange pas les choses... Son manque de charisme est évident, et celui de ses compagnons de jeu également; Thandie Newton, qui joue une Rosemary qui cherche évidemment son bébé...) est transparente, et John Leguizamo ne s'en sort pas mieux... Ils ne sont pas aidés par des personnages lisses au possible, mais ne leur apportent rien de plus, pas la moindre once d'émotion...

Basé sur un principe on ne peut plus simple (je ne spoilerai pas!), L'Empire des Ombres ne l'utilise pas de manière efficace, et pire, s'y soustrait parfois en l'absence de toute logique. Le scénario d'Anthony Jaswinski est complètement creux et aseptisé. Et la mise en scène d'Anderson est désespérément plate, un comble pour un réalisateur de cette trempe!
L'Empire des Ombres est probablement un film de commande, que le réalisateur n'aura pas transcendé du tout...

lundi 21 février 2011

GERARDMER 2011, 19EME SEANCE: TERREUR


Sortie en DVD le 1er mars




Terreur, connu sous le nom de Dread, est un film qui a une petite réputation, et qui au final s'avère un produit bavard interminable. Il ne se passe rien dans ce film pendant sa quasi-totalité, et hop, à la fin, on vous balance un peu de torture-porn pour faire bonne mesure.


Le spécialiste de Clive Barker Anthony DiBlasi (il a produit Le Fléau selon Clive Barker, Midnight Meat Train, Book of Blood, et va s'occuper de Tortured Souls: Animae damnatae et le prochain Hellraiser) adapte le récit Dread de son maître, qui voit 3 jeunes enquêter sur les peurs profondes des gens, et qui vont être dépassés par l'expérience. Sauf que le traitement mou du film est un sacré frein à l'angoisse, et que l'on décroche très vite face à ces histoires répétitives.

Les personnages sont sans relief, et celui qui apparaît comme le plus jusqu'au-boutiste est simplement très con... Du coup, tout le déroulement du film souffre d'une absence de justification, et on le regarde avancer sans trop savoir où ça va mener. Et la fn s'avère simplement gratuite, présentant une séquence voyeuriste au possible et sans le moindre intérêt. Ca en devient ridicule, et au final, difficile de trouver un sens à ce film...

On peut noter la propension aux taches de naissances cette année, puisqu'une des héroïnes du film en possède une sur tout le corps qui lui cause bien des problèmes; c'est également le cas du héros d'Heartless, dont la tache de naissance court aussi du visage sur tout le corps. Petite coïncidence sympa, mais les deux films s'avèrent ennuyeux!