vendredi 25 février 2011

GERARDMER 2011, 22EME SEANCE: PROIE


Inédit



Cet ersatz de Razorback à la franchouillarde pose d'entrée de jeu des personnages irritants hérités d'un bon vieux téléfilm rural, avec lutte des classes et apanage de la richesse. Si l'aspect du survival forestier pouvait laisser espérer un petit aspect fun, il n'en est rien tant ce produit est mal ficelé. Il s'agit d'un premier film, on pourra donc reconnaître des circonstances atténuantes à Antoine Blossier, qui parviendra tout de même à nous concoter une scène pas dénuée de tension vers la fin, dans le refuge. Mais l'ensemble est trop hasardeux pour convaincre... Les bestioles ne sont pas flippantes pour un sou, et l'explication scientifique reste classique de ce genre de film sans aller plus loin...


La relation beau-père beau-fils est dénuée de tout intérêt dramatique, et surtout comporte des éléments d'une banalité confondante. Même les acteurs semblent avoir du mal à croire à leurs rôles... Le rôle de Bérénice Bejo est totalement figuratif aussi, dommage... On reconnaîtra au passage quelques références amusantes, comme la transformation de Grégoire Colin qui cite celle d'Arnold Schwarzenneger dans le magnifique Predator de McTiernan! Mais Colin n'est pas Schwarzy... Du coup, la confrontation avec les bestiaux prend rapidement du plomb dans l'aile, et manque de crédibilité...

Proie manque cruellement de rythme et d'audace, en déroulant un récit pas assez dynamique. Une tentative avortée de survival français, encore...

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