vendredi 18 février 2011

GERARDMER 2011, 16EME SEANCE: THE SILENT HOUSE


Sortie le 16 mars


L'argument relativement casse-gueule de The silent House consiste en un plan-séquence de 72 minutes où l'on va suivre une jeune femme dans une maison isolée, alors q'une présence menaçante se cache dans les murs... Ce premier film uruguayen de Gustavo Hernandez repose sur un concept qui peut faire peur, mais régulièrement tenté par certains cinéastes motivés, l'exemple le plus célèbre étant La Corde d'Alfred Hitchcock.


Techniquement, The silent House est de très bonne facture, même s'il est coupé à plusieurs reprises. La mention même de montage au générique est claire... Mais Hernandez dispose d'une image réellement belle dans laquelle il va pouvoir introduire un climat angoissant. Et c'est là que l'écriture du film pêche, car les trois auteurs mettent sur pied un récit redondant tout en s'éloignant de la moindre crédibilité. Concrètement, si vous entendez des bruits à l'étage au-dessus et qu'une personne meurt, vous ne passez pas 1h30 à vous balader de pièce en pièce en regardant tous les objets, si? Et quand enfin vous sortez, ce n'est pas pour revenir dans la bicoque au bout de 5 minutes, non? C'est là que réside la grosse limite de ce film, par ailleurs formellement réussi. On ne croit pas une seconde à ce qui peut se passer dans cette maison, à cause de cet aspect répétitif et de cette absence pure et simple de logique.

Et c'est bien dommage, car Gustavo Hernandez est capable de mettre en place une atmosphère bien stressante avec ses jeux de lumière et son travail sur le son...Mais de là à rire, à parler et à se lever pendant la séance, cela démontre à quel point le public de Gérardmer est de plus en plus détestable et irrespectueux. Qui plus est quand l'actrice principale participe à la séance, je me demande comment elle a pris ça, la pauvre...

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