lundi 6 avril 2009

VICKY CRISTINA BARCELONA


Troisième collaboration entre Woody Allen et son égérie Scarlett Johansson, Vicky Cristina Barcelona délocalise l’action sur les terres espagnoles, offrant une atmosphère bien différente des trois derniers films du réalisateur. Vicky Cristina Barcelona narre les amours difficiles liant trois femmes à un homme, le chanceux se nommant Javier Bardem, et ça sort le 8 avril en DVD.
Artiste de son état et adepte d’un mode de vie bohème, le peintre Juan Antonio est un homme direct et franc. Lorsqu’il propose à deux américaines de venir passer un week-end avec lui dans sa maison de campagne, il leur précise bien qu’il y aura du bon vin, de la bonne table et du sexe. Vicky et Cristina ont deux tempéraments totalement opposés, la première étant une indéfectible romantique tandis que la seconde est plutôt volage. Deux natures totalement contradictoires que Juan Antonio va tenter de convaincre…


Un point de départ sympathique annonçant un gentil petit film de mœurs, aidé par sa localisation estivale. Mais Vicky Cristina Barcelona ne tient pas toutes ses promesses, et le film avance en usant d’un sens psychologique finalement sommaire. Les multiples triangles amoureux se perdent dans une vision très basique du problème, l’ambiance bobo n’étant pas là pour donner plus d’impact au sujet. Le personnage de Vicky (Rebecca Hall) est le plus intéressant, car elle est confrontée à un homme ne partageant pas du tout sa vision du monde et que cela génère des remises en question. Mais pour le reste, c’est finalement assez light, et les situations ne sont pas aussi captivantes que le laissait présager le point de départ.
Entre Javier Bardem, Rebecca hall, Scarlett Johansson et Penelope Cruz, le casting est plutôt haut de gamme; mais la présence de ces acteurs ne suffit pas à sortir le film de sa torpeur estivale et a créer un véritable intérêt pour ces marivaudages amoureux.

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