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lundi 23 août 2010

EXPENDABLES : UNITE SPECIALE


Sorti le 18 août


La réunion au sommet des gros bras est le début d’une trilogie qui devrait monter en puissance aux dires de Marion Cobretti lui-même. Véritable fantasme de cinéphile nostalgique, ce premier épisode voit donc toute une galerie de mercenaires se rendre sur une île d’Amérique du Sud afin de détrôner un dictateur de pacotille ainsi que son armée. Le scénario basique nous sert un prétexte bien old school (voir le tout premier épisode de L’Agence tous Risques où la A-Team venait à la rescousse de villageois sous le joug d’un despote), et est avant tout un prétexte à un festival d’explosions, de fusillades et de combats acharnés.

Rocky Balboa a su mener sa barque avec efficacité et nous livre un film qui respecte le cahier des charges, même s’il manque un développement supplémentaire qui lui aurait apporté une touche plus personnelle. Expendables est un bon film d’action qui ne lésine pas sur les moyens et qui emploie ses acteurs avec efficacité. L’aspect fun et décomplexé du produit fonctionne, mais il manque ce petit quelque chose en plus qui le ferait passer dans la catégorie supérieure.

Le scénario évoque sans ambiguité le Commando de Mark Lester, et les références sont nombreuses. Les dialogues sont percutants comme il se doit dans ce type de production, et les relations entre les personnages sont drôles et bien écrites. La fameuse scène de l’église est à ce titre très réussie, et la courte réunion de John Rambo, John McLane et John Matrix est savoureuse et emplie d’auto-dérision.

Expendables est donc une série B réussie qui remet au goût du jour l’esprit décontracté des films testostéronés d’il y a 30 ans, en les imprégnant d’une petite sauce barbare à la John Rambo surprenante. On est là pour rigoler, mais les effets chocs fonctionnent aussi ! Ca sulfate donc à tout va, et le casting de fou s’amuse énormément. Dommage que le montage soit trop haché, cela amenuise quand même pas mal l’effet des scènes d’action, notamment lors des combats à main nue, comme celui entre le Maître d’Armes et Ivan Drago.

La lutte des ego se fait bien sentir, et John Rambo a su gérer tout son petit groupe pour qu’Expendables soit cohérent et efficace. Et si l’on peut en sortir un du lot, ce sera le Scorpion rouge, qui joue un personnage très intéressant. Ce qui n’est pas sans rappeler son rôle dans Universal Soldier : Regeneration d’ailleurs…

Demolition Man a réussi son pari, il ne reste maintenant plus qu’à espérer que le second opus soit encore plus percutant !