Inédit
Basé sur un principe on ne peut plus simple (je ne spoilerai pas!), L'Empire des Ombres ne l'utilise pas de manière efficace, et pire, s'y soustrait parfois en l'absence de toute logique. Le scénario d'Anthony Jaswinski est complètement creux et aseptisé. Et la mise en scène d'Anderson est désespérément plate, un comble pour un réalisateur de cette trempe!
Il fut un temps où un film de Brad Anderson créait l'événement, mais l'époque de Session 9 est bien loin! Le voir aux commandes d'un film horrifique hollywoodien avait de quoi faire saliver, mais il faut se rendre à l'évidence qu'il n'y a rien à sauver du tout dans cet Empire des Ombres...
Pourtant, l'entame du film est prometteuse, avec ces gens qui disparaîssent soudainement en ne laissant derrière eux que leurs vêtements et leurs objets. On se croirait en plein jeu vidéo (Alan Wake?) avec une imagerie inquiétante et un sens de la mise en scène évident. Mais passé le premier moment d'effroi, on ne le sait pas encore, mais le film est déjà terminé. Il n'y aura plus de tension palpable, plus de crainte pour les "héros". Il faut dire que le miscasting est énorme...
Hayden Christensen en premier rôle, ça rappelle de mauvais souvenirs comme Jumper... Et quand il se prénomme Luke, ça n'arrange pas les choses... Son manque de charisme est évident, et celui de ses compagnons de jeu également; Thandie Newton, qui joue une Rosemary qui cherche évidemment son bébé...) est transparente, et John Leguizamo ne s'en sort pas mieux... Ils ne sont pas aidés par des personnages lisses au possible, mais ne leur apportent rien de plus, pas la moindre once d'émotion...
Basé sur un principe on ne peut plus simple (je ne spoilerai pas!), L'Empire des Ombres ne l'utilise pas de manière efficace, et pire, s'y soustrait parfois en l'absence de toute logique. Le scénario d'Anthony Jaswinski est complètement creux et aseptisé. Et la mise en scène d'Anderson est désespérément plate, un comble pour un réalisateur de cette trempe!
L'Empire des Ombres est probablement un film de commande, que le réalisateur n'aura pas transcendé du tout...