10. MAURICE DEVEREAUX
Ce réal canadien est l’auteur d’un surprenant petit film passé à Gérardmer en 2008 et qui s’avère ultra-efficace malgré son budget limité. Il s’agit d’End of the Line, sorti récemment en DVD, qui traite de secte sanguinaire et de monstres terrifiants sur fond d’apocalypse, le tout dans le métro. Le résultat est excellent, et permet à Devereaux d’entrer dans ce TOP, même si je regrette de n’avoir pas pu accéder à ses œuvres plus anciennes qui doivent valoir le détour. Avec des titres comme Blood Symbol, Lady of the Lake et Slashers…
9. TONY SCOTT
La plupart des gens lui préfèrent son aîné Ridley, mais sa filmographie très variée possède un aspect ludique qui m’intéresse davantage. Ses expérimentations sensorielles peuvent être excellentes comme dans Domino ou plus plates comme dans Man on Fire, mais Tony Scott est un homme d’action efficace et peut se poser comme une version british d’un McTiernan, toutes proportions gardées. Le Flic de Beverly Hills 2, Le dernier Samaritain, Ennemi d’Etat, Spy Game, ou dernièrement L’Attaque du Métro 123, autant de séries B de qualité supérieure grâce à une vision très personnelle du cinéma. Et avec un remake des Guerriers de la Nuit en préparation, est-il besoin de dire que je suis sa carrière avec beaucoup d’attention ?
8. DANNY BOYLE
L’auteur anglais du déjà lointain Trainspotting a su rester dans la course avec des œuvres comme La Plage ou 28 Jours plus tard, mais c’est avec le magnifique Sunshine qu’il signe son œuvre maîtresse, aboutissement d’une mise en scène à la sensorialité exacerbée qui fait de ce film une vision métaphysique exemplaire de l’existence humaine. C’est un peu son The Fountain à lui…
7. SHANE MEADOWS
La claque que je me suis prise avec Dead Man’s Shoes retentit encore sur ma joue gauche, et la déception de Somers Town me donne encore de l’urticaire. Le grand écart entre ces deux œuvres est totalement incompréhensible, mais ma curiosité envers ce réalisateur anglais reste malgré tout intacte, et je cherche absolument à mettre la main sur son This is England qui fait apparemment partie du haut du panier. Mais Dead Man’s Shoes, quelle maîtrise formelle et narrative !
6. JOHN CROWLEY
Je n’ai vu que Boy A de ce réalisateur irlandais, mais il fait partie de ces œuvres qui vous hantent toute votre vie. La justesse de ton, la sensibilité incroyable de la mise en scène, l’épure narrative font de ce film l’une des plus belles œuvres que le cinéma ait donné. Il est évident que le bonhomme est à suivre…
5. PETER JACKSON
Il a bercé mon adolescence avec Bad Taste, les Feebles et Braindead, et ses Créatures célestes ont montré qu’il savait faire autre chose que du gore, et qu’il pouvait en plus le faire avec subtilité. Sa trilogie est un monument, évidemment, et son très attendu The lovely Bones fait du Néo-Zélandais un artiste complet dont les œuvres attirent forcément (enfin bon, Tintin ce sera sans moi…).
4. JAMES WATKINS
Eden Lake. En un seul film, le réalisateur anglais a redéfini le survival. Tout est dit.
3. NEIL MARSHALL
Encore un Anglais. Dog Soldiers, c’était plutôt naze, et The Descent c’était franchement pas terrible. Mais tout est pardonné grâce à Doomsday qui est un trip totalement hallucinant et jouissif convoquant le meilleur du cinéma d’action de toutes les époques. Réussir à marier le post-nuke italien avec une approche médiévale tout en réalisant un remake de New York 1997, fallait oser. Et quand c’est réussi, on ne peut que crier au génie !
2. EDGAR WRIGHT
Shaun of the Dead est une pépite, et Hot Fuzz une déception. Mais le réal anglais semble toujours en course pour réaliser Ant Man, alors je croise les doigts pour qu’il retrouve la géniale folie de Shaun…
1. JAMES CAMERON
Enfin, je peux le placer dans un TOP! Cameron est la référence absolue en matière de cinéma d’action avec des pièces maîtresses comme Terminator 1 et 2, Aliens, Abyss, Titanic… Le réalisateur canadien aura marqué l’histoire cinématographique par ses révolutions technologiques mais aussi par les qualités narratives de ses récits. Bon, son Avatar ne me branche pas plus que ça, mais je ne demande qu’à être surpris…
Si ça vous dit, à vous de jouer pour votre TOP!