Jennifer Check (Megan Fox) est la bombe du lycée, et elle est amie avec la très discrète Needy Lesnicky (Amanda Seyfried). Les deux amies sont très proches, mais leurs liens vont être mis à rude épreuve par l’étrange transformation de Jennifer… La croqueuse d’hommes va commencer à assouvir des besoins beaucoup plus malsains, et Needy va être le témoin privilégié de cette mutation.
Jennifer’s Body adopte un ton fun et direct, déroulant une histoire qui laisse des traces d’hémoglobine tout en jouant par moments sur le second degré. Les pom-pom girls, le chanteur lover, la petite touche saphique, tous les ingrédients d’un bon petit produit 80’s sont brassés par la scénariste Diablo Cody pour donner vie à un récit qui ne se démarque pas par son originalité, mais qui permet de retrouver une atmosphère old school sympathique. La mise en scène de Karyn Kusama colle bien à cet esprit, et le dynamisme dont elle fait preuve permet de jouer sur la dualité horreur-second degré avec efficacité. Jennifer’s Body n’est pas flippant, mais bénéficie de temps en temps d’un bon petit suspense qui en fait une série B de qualité. La succube Megan Fox est intriguante, et on se demande bien comment son amie va réussir à la calmer…
Jennifer’s Body n’est pas un chef-d’œuvre, mais il n’est pas non plus la purge annoncée parfois. En fait, c’est un bon petit film fantastique plutôt bien mené permettant à Megan Fox de jouer un rôle nettement moins transparent que dans Transformers 2…