Sorti en DVD le 28 octobre
Un petit survival à la française, ça vous dit ? Humains décline la bonne vieille recette du groupe paumé dans la montagne devant résister à un mystérieux prédateur, avec son casting hétéroclite réunissant Lorant Deutsch, qui sort de son créneau comique ; Philippe Nahon, habitué du genre après l’excellent Haute Tension et le dérangeant Calvaire, et avant les prochains Lady Blood et La Meute; Dominique Pinon, qui récidive dans le genre après La Cité des Enfants perdus ou Dante 01 ; ou encore Sara Forestier, plus habituée au film d’auteur traditionnel. Mettez tout ce petit monde dans un van, faites-le tomber dans un ravin, et l’aventure commence !
Il faut dire que ça démarre plutôt pas mal, avec une bonne petite tension et des paysages grandioses accentuant l’isolement du groupe perdu. L’utilisation du caméscope par la gamine, même si elle renvoie irrémédiablement à Blair Witch ou REC, s’avère intéressante. En fait, le début du film laisse augurer d’un petit B à la française sans prétention, mais qui pourrait tenir sur la longueur. Mais malheureusement, ce ne sera pas le cas.
L’identité des poursuivants est très rapidement devinée, et malgré leur originalité, le film va se perdre en séquences pas très fines et parfois involontairement drôles. La tension du début retombe progressivement, et l’on assiste à un final assez aberrant d’un point de vue scénaristique. Humains est une tentative sincère de créer un survival frenchie, mais il ne tient pas la route et se perd rapidement ; la psychologie de groupe n’aide pas, les passages obligés d’engueulade sonnant faux, et les aberrations tel que le gars qui part chercher du bois au lieu de rechercher sa femme disparue, ça n’aide pas non plus.
Aja reste le maître incontesté du genre en France (même s’il a émigré au Etats-Unis où il nous prépare un Piranha 3D s’annonçant bien saignant !), et depuis son Haute Tension, personne n’a encore réussi à rivaliser avec lui. Et ce n’est pas cet Humains qui y parviendra.
Un petit survival à la française, ça vous dit ? Humains décline la bonne vieille recette du groupe paumé dans la montagne devant résister à un mystérieux prédateur, avec son casting hétéroclite réunissant Lorant Deutsch, qui sort de son créneau comique ; Philippe Nahon, habitué du genre après l’excellent Haute Tension et le dérangeant Calvaire, et avant les prochains Lady Blood et La Meute; Dominique Pinon, qui récidive dans le genre après La Cité des Enfants perdus ou Dante 01 ; ou encore Sara Forestier, plus habituée au film d’auteur traditionnel. Mettez tout ce petit monde dans un van, faites-le tomber dans un ravin, et l’aventure commence !
Il faut dire que ça démarre plutôt pas mal, avec une bonne petite tension et des paysages grandioses accentuant l’isolement du groupe perdu. L’utilisation du caméscope par la gamine, même si elle renvoie irrémédiablement à Blair Witch ou REC, s’avère intéressante. En fait, le début du film laisse augurer d’un petit B à la française sans prétention, mais qui pourrait tenir sur la longueur. Mais malheureusement, ce ne sera pas le cas.
L’identité des poursuivants est très rapidement devinée, et malgré leur originalité, le film va se perdre en séquences pas très fines et parfois involontairement drôles. La tension du début retombe progressivement, et l’on assiste à un final assez aberrant d’un point de vue scénaristique. Humains est une tentative sincère de créer un survival frenchie, mais il ne tient pas la route et se perd rapidement ; la psychologie de groupe n’aide pas, les passages obligés d’engueulade sonnant faux, et les aberrations tel que le gars qui part chercher du bois au lieu de rechercher sa femme disparue, ça n’aide pas non plus.
Aja reste le maître incontesté du genre en France (même s’il a émigré au Etats-Unis où il nous prépare un Piranha 3D s’annonçant bien saignant !), et depuis son Haute Tension, personne n’a encore réussi à rivaliser avec lui. Et ce n’est pas cet Humains qui y parviendra.
Rien qu'à cause de Laurent Deutsch je suis pas allé le voir... je lui laisserai quand même une petite chance mais tu confirmes toutes les mauvaises choses que j'avais déjà lues à son sujet.
RépondreSupprimerBon, ben c'est pas encore celui-là qui va me convertir au cinéma français... :(
RépondreSupprimerSinon, "Haute Tension", ça commençait bien mais y'a une incohérence entre la fin et le début qui a cassé tout le film pour moi... :(
La fin de Haute Tension a été imposée par Besson il me semble. C'est clair que c'est un peu spécial, mais tout le film est tellement prenant que ça n'enlève en rien à ses qualités. Aja va poursuivre son oeuvre avec classe, je le sens!
RépondreSupprimerquel désastre ce humains! les réal étaient plutot sincéres dans leur démarche mais le résulat ést catastrophique,forrestier et deutsh conaissent peau de zob en matiére de ciné de genre et leur (sur)jeu sen ressent,un des réal la dit dans la superbe émission frisson break sur le satellite ou il (le réal) apparaissait trés lucide sur la qualité de son film
RépondreSupprimerMat castle
Rien de bien terrible effectivement, malgré un début plutôt sympa. Le paysage de genre français est toujours aussi frileux...
RépondreSupprimerEt bienvenue chez moi!