Sorti le 19 mai
Le règne de Garth Ennis s’est achevé il y a déjà 2 volumes, et l’appréhension de la suite des aventure de Frank Castle avait été balayée de manière fulgurante par Gregg Hurwitz qui nous gratifiait dans le tome 15 d’un récit poignant et captivant. Les Filles en Robes blanches parvenait à tenir le rythme imposé par Ennis et constitue l’un des plus beaux récits du Punisher.
Aujourd’hui, c’est au tour de Duane Swierczynski, qui est romancier tout comme Hurwitz, de nous offrir un récit consacré au justicier solitaire. Aidé du canadien Michel Lacombe au dessin, il fixe son récit à Philadelphie où Castle est capturé par une organisation qui va lui demander de liquider un criminel. La seule particularité de ce « contrat », c’est qu’ils lui injectent une toxine mortelle qui fera effet dans 6 heures, les commanditaires pensant ainsi rendre Castle obéissant. Mais ce n’est pas vraiment le genre du Punisher, qui partant du principe qu’il va mourir (et que de toute façon on ne lui donnera pas l’antidote), décide de se faire un trip meurtrier à Philly afin d’éradiquer un maximum de criminels avant de passer l’arme à gauche. Les six prochaines heures vont être intenses…
Le récit de Swierczynski est nettement plus basique que celui d’Hurwitz, et cet arc en 5 épisodes voit une succession de flinguages orchestrés par Castle tandis qu’il perd peu à peu ses capacités à cause du poison. L’échéance mortelle ne crée pas de véritable suspense, puisque on se doute bien que Marvel n’est pas prêt à laisser trépasser ce cher Frank. Bien qu’ils lui ont quand même préparé quelque chose de gratiné en-dehors de la série Max, le pauvre… Mais c’est une toute autre histoire !
Politiciens corrompus, gangs, trafiquants, Castle va passer la nuit à croiser des ordures de toute espèce et à tenter d’en éliminer un maximum. La violence est toujours aussi crue, surtout en ce qui concerne un personnage secondaire qui n’est jamais entièrement rentré du Vietnam… Ce récit est sans surprise, et Six Heures à vivre fait donc office d’arc intermédiaire, mais reste agréable à lire même s’il emprunte des sentiers archi-rebattus pour le personnage. Après Hurwitz et Swierczynski, il reste un dernier arc avant d’entamer la nouvelle série régulière de Jason Aaron intitulée PunisherMax ( !). Victor Gischler y sera aux commandes avec le génial Goran Parlov aux dessins (miam miam !). Le gros problème de PunisherMax sera sans aucun doute les dessins de Steve Dillon, qui sont quand même sacrément affreux…
"Six hours to kill" est arrivé chez nous en "Six heures à vivre" ? Euh oué.
RépondreSupprimerOui j'aime bien... C'est comme In 3 Tage bist du töt qui devient chez nous 3 Jours à vivre... C'est beau la trad!
RépondreSupprimerNoooooon!! Steve Dillon ASSURE et le Punisher de Jason Aaron dépasse mes espérances. C'est vraiment bon. Là, il en est à introduire sa version de Bullseye et ça déchiiiiiiire!!!
RépondreSupprimerP'tain tu vas p'têt même réussir à me convaincre?? Mouais, à voir...
RépondreSupprimeragréable sans plus ce tome du justicier au crane, par contre le dessinateur canadien lui a fait une drole de gueulle au Punisher, j'ai pensé à thierry Lermitte par moment!
RépondreSupprimerMat Castle.
Oui, j'ai pas trop développé sur le dessin, mais c'est vrai que sa tronche en a pris un coup. Mais bon, c'est pas Dillon!
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