Sorti en DVD le 19 janvier
Les films d'horreur à tendance dépressive, ça a toujours le mérite d'attirer les éloges, car ils possèdent un vernis psychologique qui fait souvent défaut à la production plus standard. Mais les films d'horreur à tendance dépressive, ça a souvent le don d'être chiant à mourir. Ce Left Bank tout droit venu de Belgique ne déroge pas à la règle, et se contente de tabler sur une vague atmosphère glauque pour donner l'illusion de la réussite. Pourtant, j'étais prévenu, puisque la jaquette mentionnait "Aussi important que Morse", film totalement surévalué et inintéressant au possible (il est beau, c'est sûr, mais ça s'arrête là quoi!).
Marie, jeune athlète timide, se voit contrainte de mettre sa carrière entre parenthèses quelques temps, suite à une blessure. Elle en profite alors pour aller vivre chez son petit ami qu'elle vient de rencontrer. Mais elle va rapidement se rendre compte que l'ambiance est pesante dans le quartier, et que les cauchemars qu'elle commence à faire ne sont que le début de ce qui va lui arriver...
La perte des repères, le basculement dans la peur, la dualité folie/horreur ont déjà été traités de manière bien plus intéressante, notamment dans le magistral Session 9 de Brad Anderson. Ici, la lenteur du traitement ne sert pas le propos, car même si le réalisateur Pieter Van Hees parvient à créer une petite ambiance, il ne se passe strictement rien d'intéressant pendant la totalité du film. Pire, les situations sont convenues, et la nature du mal est éventée au bout de la 1ère demi-heure. Left Bank n'a rien à offrir sinon une tapisserie certes belle, sombre et humide comme les longs corridors de l'immeuble, mais les personnages ne sont pas intéressants, et les situations non plus.
Ce Left Bank à la réputation flatteuse est encore une fois un film largement surfait, et une grosse déception.
Tiens j'ai bien aimé moi, c'est vrai que c'est un peu lent par moments, mais l'ambiance est tellement forte et la mise en scène quasi parfaite que j'ai marché !
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