Sorti en DVD le 7 juillet
Peter Jackson et Chris Columbus ont remis au goût du jour les sagas épiques basées sur des êtres merveilleux et surnaturels, et la prolifération des adaptations de romans fantastiques ne s’est toujours pas démentie. En adaptant la série Twilight de Stephenie Meyer, les producteurs de Summit Entertainment et Maverick Films ont choisi d’initier une franchise qui devrait s’avérer bien juteuse au vu du succès commercial du premier opus.
Mis en scène par la réalisatrice indé Catherine Hardwicke (Thirteen, Les Seigneurs de Dogtown), ce premier film pose les bases d’une mythologie réactualisée sur le thème des vampires, en confrontant la jeune Bella au mystérieux Edward Cullen. Irrésistiblement attirée par lui, Bella va tenter de réduire la distance qu’il souhaite garder avant de se rendre compte du statut très particulier du jeune homme. Une trame très classique, mais menée avec finesse et qui prend le temps de poser les raisons et difficultés sentimentales inhérentes à cette situation peu ordinaire. Twilight n’est donc pas un film de vampires orienté vers le gore, mais se concentre davantage sur les difficultés à créer une relation amoureuse entre deux êtres si différents. Une variation fantastique de Roméo et Juliette en quelque sorte, qui se voit dotée d’une sensibilité à laquelle répond de manière très juste l’élément fantastique.
Kristen Stewart (qui crevait l’écran dans Into the Wild, malgré son tout petit rôle) crée un personnage de jeune fille fragile très touchante, et se sort plutôt bien d’un rôle à priori plutôt classique. Robert Pattinson la joue ténébreux et hypnotique comme doit l’être tout bon vampire romantique. Essayant de concilier ses pulsions avec ses idéaux, il doit lutter pour garder le contrôle de son côté humain. C’est en cela que sa relation avec Bella est intéressante, car celle-ci réveille en lui des instincts qu’il avait réussi à réprimer jusqu’à présent.
Au-delà du mythe du vampire, c’est à une chronique adolescente que l’on assiste ; et si l’on substitue le goût du sang à l’attraction sexuelle, on se retrouve face à l’éveil de deux adolescents au monde de l’amour. Ce parallèle est loin d’être exagéré, puisqu’il jalonne le film de façon régulière. Ce deuxième niveau de lecture permet à Twilight de dépasser le schéma classique qui voit l’opposition de deux bandes de vampires, et nourrit le récit d’une fraîcheur sentimentale bienvenue.
Evidemment l’histoire reste très convenue, mais elle se permet quelques modernisations sympathiques, et elle parvient à conserver une ambiance à la fois sombre et romantique qui marque la fin de l’innocence.
J'en avais beaucoup entendu parler sans vraiment savoir ce que c'était.
RépondreSupprimerMais il dise que ce n'est que le chapitre 1.
Il y a un long fil rouge qui s'installe ?
Il y a 4 bouquins à la base, donc encore 3 films à voir le jour. Ca te rappelle pas un certain HP? En tout cas ce premier épisode est sympa, sans être spécialement original. Je suis quand même curieux de voir la suite...
RépondreSupprimerMouep franchement je me suis vraiment emmerdé devant ce Twilight, trsè cul cul et con con, touchant des sommets de ridicules par moments (la course dans la montage a dos de vampires), j'suis pas allé au bout...voilà. J'espère que les suites seront moins arty à deux sous...mais bon ça sent quand même le sapin même avec David Slade aux manettes du troisième.
RépondreSupprimerEt bon tout ce foin sur la reflexion du l'abstinence et la sexualité du vampire...please...on se croirait dans Harry Potter en plus bourgeois.
C'est pourtant bien connu ce thème de la sexualité chez les vampires... Après je peux comprendre que tu n'aies pas aimé, c'est vrai que l'histoire n'a rien d'original, mais pour ma part je trouve que malgré l'aspect basique du récit, ça fonctionne. Je le qualifierai bien de petit film sans prétention, mais bon, vu le pognon qu'il a rapporté maintenant:)
RépondreSupprimeraïe aïe aïe... j'ai detesté, ça a été un calvaire ce film. Mal interprété, mollement mis en scène alors que la réalisatrice est capable de tellement mieux, bourré de scène ridicules (ah l'escalade de l'arbre... grand moment! Comme la peau des vampires!)... et puis il y a ce message puant sur l'abstinence, typiquement ricain et gerbant... alors que le vampire est justement un être très sexué.
RépondreSupprimerBref j'ai trouvé ça lamentable, dommage.
Je crois que c'est mon côté midinette qui est ressorti à la vision de ce film... Je suis bien le seul on dirait:)
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