Inédit
Vous vous rappelez du père de Malcolm, Bryan Cranston ? Le père de famille déjanté qui allait jusqu’à faire une course-poursuite en voiture avec une abeille ? Et bien aujourd’hui il a bien changé, et son personnage dans Breaking Bad est beaucoup plus dramatique que ce à quoi il nous avait habitué. Créée par Vince Gilligan (un des scénaristes d’Aux Frontières du Réel), Breaking Bad raconte l’histoire d’un professeur de chimie dont la vie sans relief est ponctuée de coups durs. Le dernier en date est l’annonce d’un cancer des poumons… Et cette révélation va être le début d’une transformation radicale pour Walter White, sosie de Ned Flanders qui va décider d’utiliser ses talents afin de produire des amphétamines ! Le père de famille sans histoire et effacé va glisser progressivement dans un monde risqué et dangereux …
Ce qui frappe d’emblée, c’est l’écriture. Les années passées avec Mulder et Scully ont permis à Gilligan de développer des histoires spectaculaires, tout en respectant une profondeur d’âme qui rendait les personnages charismatiques. Pour Breaking Bad, le procédé est tout aussi immersif, mais en lieu et place du spectaculaire, Gilligan a encore creusé l’âme de ses personnages. Walter White est l’archétype de l’homme silencieux sans ambition et sans désir, et ce à quoi il va être confronté va mettre en avant ses réflexes de survie instinctifs. Walter White va se révéler progressivement, et va changer sans que sa famille ne sache à quel point. En cela, le show peut se rapprocher de Dexter, qui lui aussi officie en douce et doit apprendre à concilier ses occupations interdites avec son travail et sa vie de famille.
L’intro du premier épisode est fracassante, et donne immédiatement envie de savoir ce qui se passe et comment le personnage en est arrivé là. Le pouvoir d’addiction de Breaking Bad devrait vous scotcher très rapidement, et si la série est aux antipodes de Malcolm, elle permet de voir à l’oeuvre un très grand Bryan Cranston. Son jeu est étonnant de vérité, et donne d’autant plus de caution à sa transformation progressive. Le passage entre les moments tendus et les moments plus drôles est opéré avec beaucoup d’aisance, et le casting y est pour beaucoup, notamment avec Aaron Paul dans le rôle de Jesse Pinkman ou 'excellent Raymond Cruz dans le rôle de Tuco.
Breaking Bad va loin, très loin. Elle passe du gore véritablement dégueulasse à des moments d’émotions intimes qui vous prennent aux tripes, tout en saupoudrant de temps à autre d’un humour noir très subtil. Un mariage des genres vraiment réussi (ce qui était le cas dans Dexter, surtout dans la 1ère saison) et qui donne une vision totalement atypique de la fabrication des amphés, de la maladie, et d’une cellule familiale en crise. Breaking Bad brasse de nombreux éléments, qui sont traités avec une minutie et un réalisme qui suffisent à rendre accro. Une première saison très courte (7 épisodes), mais la suite s’annonce tout aussi prometteuse !
Vous vous rappelez du père de Malcolm, Bryan Cranston ? Le père de famille déjanté qui allait jusqu’à faire une course-poursuite en voiture avec une abeille ? Et bien aujourd’hui il a bien changé, et son personnage dans Breaking Bad est beaucoup plus dramatique que ce à quoi il nous avait habitué. Créée par Vince Gilligan (un des scénaristes d’Aux Frontières du Réel), Breaking Bad raconte l’histoire d’un professeur de chimie dont la vie sans relief est ponctuée de coups durs. Le dernier en date est l’annonce d’un cancer des poumons… Et cette révélation va être le début d’une transformation radicale pour Walter White, sosie de Ned Flanders qui va décider d’utiliser ses talents afin de produire des amphétamines ! Le père de famille sans histoire et effacé va glisser progressivement dans un monde risqué et dangereux …
Ce qui frappe d’emblée, c’est l’écriture. Les années passées avec Mulder et Scully ont permis à Gilligan de développer des histoires spectaculaires, tout en respectant une profondeur d’âme qui rendait les personnages charismatiques. Pour Breaking Bad, le procédé est tout aussi immersif, mais en lieu et place du spectaculaire, Gilligan a encore creusé l’âme de ses personnages. Walter White est l’archétype de l’homme silencieux sans ambition et sans désir, et ce à quoi il va être confronté va mettre en avant ses réflexes de survie instinctifs. Walter White va se révéler progressivement, et va changer sans que sa famille ne sache à quel point. En cela, le show peut se rapprocher de Dexter, qui lui aussi officie en douce et doit apprendre à concilier ses occupations interdites avec son travail et sa vie de famille.
L’intro du premier épisode est fracassante, et donne immédiatement envie de savoir ce qui se passe et comment le personnage en est arrivé là. Le pouvoir d’addiction de Breaking Bad devrait vous scotcher très rapidement, et si la série est aux antipodes de Malcolm, elle permet de voir à l’oeuvre un très grand Bryan Cranston. Son jeu est étonnant de vérité, et donne d’autant plus de caution à sa transformation progressive. Le passage entre les moments tendus et les moments plus drôles est opéré avec beaucoup d’aisance, et le casting y est pour beaucoup, notamment avec Aaron Paul dans le rôle de Jesse Pinkman ou 'excellent Raymond Cruz dans le rôle de Tuco.
Breaking Bad va loin, très loin. Elle passe du gore véritablement dégueulasse à des moments d’émotions intimes qui vous prennent aux tripes, tout en saupoudrant de temps à autre d’un humour noir très subtil. Un mariage des genres vraiment réussi (ce qui était le cas dans Dexter, surtout dans la 1ère saison) et qui donne une vision totalement atypique de la fabrication des amphés, de la maladie, et d’une cellule familiale en crise. Breaking Bad brasse de nombreux éléments, qui sont traités avec une minutie et un réalisme qui suffisent à rendre accro. Une première saison très courte (7 épisodes), mais la suite s’annonce tout aussi prometteuse !
C'est rudement mieux foutue que Dexter, moins de caricature, moins de second rôle chiant, et surtout au contraire de Dexter, on ne devine pas ce qui se passe à chaques épisodes!Bonne chance pour la saison 2, il y'a beaucoup de surprise dedans!
RépondreSupprimerSaison 2 sur le point d'être terminée! Pour Dexter, j'ai adoré la première saison qui m'a véritablement scotché, tant au niveau de l'intrigue que des personnages. La 2ème était plus soft mais restait sympa. La 3ème par contre fout tout en l'air... Mais je jetterai quand même un oeil à la prochaine!
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