Inédit
Vendu comme un
Evil Dead-like,
Jack Brooks Monster Slayer a effectivement de nombreux points communs avec la trilogie mettant en scène le célèbre
Ash. Il y a un côté résolument 80’s au film de
Jon Knautz, avec du gore qui tache et des monstres à l’ancienne, et avec du bon vieux latex comme on en fait plus. Rien que ça, c’est déjà une bouffée d’air frais au regard des SFX digitaux dont on est constamment bombardés.
Pour la petite histoire,
Jack Brooks (
Trevor Matthews, qui a participé à l’écriture) est un loser de première qui traîne derrière lui un trauma sacrément épicé, et qui ne s’en est jamais remis. Mais aujourd’hui, il va devoir faire face à ses anciens démons, et regarder sa peur bien en face… La bonne surprise du film est la participation de
Robert Englund dans le rôle du professeur de sciences. L’éternel
Freddy Krueger se délecte d’un personnage bien barré, et il apporte tout son humour burlesque au professeur
Gordon Crowley.
Si la bande-annonce laissait présager d’un film totalement dément, il faut toutefois calmer un peu les ardeurs des spectateurs, car l’introduction prend beaucoup de temps, et revêt parfois un caractère répétitif dans la présentation des personnages. Mais les scènes gores sont bien jouissives, et le final s’avère totalement barré, dans le plus pur esprit 80’s cher à Jon Knautz. La créature en forme de
Jabba the Hut est grotesque et réussie, et Knautz parvient à rendre les séquences à la fois drôles et flippantes.
La construction même du film appelle à une suite, mais qui n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour, Knautz et Matthews travaillant sur
The Shrine, qui sera centré sur une secte d’illuminés. Gageons que ce sera aussi débile que ce
Jack Brooks…
Ils ont réussi à embaucher Dominique Strauss-Kahn pour jouer la créature?! C'est vachement fort, quand même!
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