Le prodige thaïlandais du Muay Thai, découvert dans Ong-Bak et consacré par L’Honneur du Dragon, s’est également lancé dans la mise en scène avec Ong- Bak 2. S’il n’atteint pas les qualités visuelles des films de Prachya Pinkaew, Ong-Bak 2 reste un bon film sur lequel le combattant a bien galéré, mais Tony Jaa se défend niveau mise en scène et assure un spectacle de qualité. Par contre, tous les problèmes qu’il a eu sur le tournage risquent de le laissé dégoûté de son expérience derrière la caméra!
Je ne connais ce réalisateur chinois qu’à travers son Millenium Mambo qui m’avait fortement impressionné par son ambiance éthérée et sa mise en scène très inspirée. Une expérience sensorielle comme on aimerait en voir plus souvent, et qui bénéficiait en plus d’une excellente bande-son.
J’ai découvert le très bon The Mission et je pensais enfin avoir trouvé un successeur à Tsui Hark avec ce réalisateur hong-kongais. La qualité des gunfights très chorégraphiques donnait un impact retentissant à cette histoire classique d’hommes de main. Par contre, son Fulltime Killer et son Breaking News ne m’ont pas convaincu, et je l’ai donc laissé un peu à l’écart…
Il y a bien longtemps que je n’ai pas vu de film du Japonais Kitano (depuis Aniki, mon Frère en fait), mais je me souviens de Violent Cop, Jugatsu ou encore A Scene at the Sea qui plongeaient le spectateur dans des univers complètement différents, mais totalement maîtrisés, d’où émergeaient une folie douce et des émotions viscérales.
Le pionnier des petites filles aux cheveux sales, qui parvenait avec Ring à créer des ambiances franchement macabres et à distiller une peur comme en avait plus vu depuis un petit moment. Par ailleurs bavard, le film valait surtout pour quelques séquences choc bien inspirées. Dark Water est plus homogène tout en puisant dans les mêmes thématiques. Par contre, les deux Ring 2 du même auteur japonais ne valent vraiment pas le détour…
The Legend of Zu et Black Mask 2 sont complètement nazes, mais le réalisateur vietnamien Tsui Hark est l’homme derrière Time and Tide, Green Snake, Il était une fois en Chine… Et surtout, The Blade qui m’a fait découvrir ce réalisateur et qu’il n’a jamais surpassé! La virtuosité des combats est incroyable, et a très certainement influencé de nombreux auteurs par la suite.
Je déteste son Salé, sucré et son Tigre et Dragon, mais ce qu’il a fait avec Hulk est tout simplement énorme! Et j’ai raté son Hôtel Woodstock que j’attends avec impatience en DVD! Le réalisateur taïwanais officie dans différents genres, ce qui permet de piocher et de trouver son compte!
Cure et Kaïro m’ont profondément marqués par leur ambiance désespérée et sinistre. Le réalisateur japonais met en place des univers morbides et glaçants aux impacts psychologiques certains. Rarement la peur n'aura été aussi ésotérique!
Versus était bien fendard avec sa mise en scène azimutée, mais quelle claque lors de la vision de Midnight Meat Train! La furie visuelle du japonais prend tout son sens dans ce déferlement de violence graphiquement parfait, servi par un Vinnie Jones hallucinant! Kitamura est probablement l’un des auteurs asiatiques ayant le mieux réussi son passage chez l’Oncle Sam!
Le thaïlandais Prachya Pinkaew doit sa première place à sa manière de filmer les combats. La fluidité des mouvements, la rage des impacts, la folie des séquences font de ce metteur en scène un incontournable du cinéma asiatique. Les points de vue multiples dans Ong-Bak, la scène de dingue dans l’escalier dans L’Honneur du Dragon, la baston finale sur la façade d’immeuble dans Chocolate! Pas de doute, Pinkaew est un grand!
Ben même pas tu préviens que tu fais un article!! Heureusement que sur Twitter les infos circulent vite (en même temps j'ai qu'à ouvrir mon reader je sais) :p
RépondreSupprimerIntéressant ton top, y'en a certains que je ne m'attendais à trouver nulle part (Kitamura et Pinakew surtout), bien joué!!
Pour Ang Lee, je te conseille vraiment de voir Lust, Caution, un très grand film! ;)
Je savais que tu le découvrirai tout seul :)
RépondreSupprimerEn même temps je ne pouvais pas laisser passer l'occasion, ça me fait plaisir de pouvoir parler de Kurosawa, Kitamura ou Tsui Hark!!! Lust, Caution, j'en entends beaucoup de bien...