Sorti le 26 août
L’aventure cinématographique continue pour John Cena, après un The Marine bien jouissif si on le prend au 8ème degré. Pour 12 Rounds, c’est un habitué de l’actioner 90’s aux commandes, puisque Renny Harlin est quand même l’homme derrière 58 Minutes pour vivre et Cliffhanger. Mais c’est aussi l’homme derrière L’Exorciste : au Commencement, et ça le fait déjà moins.
En appliquant une bonne vieille recette, Harlin parvient à sauver certaines apparences et à offrir un spectacle rythmé et bourré de testostérone. John Cena assure en superflic monolithique, et le bad guy est plutôt bien servi par Aidan Gillen, subtil et vicieux. Les scènes d’action s’enchaînent très rapidement et les jeux mortels auxquels est confronté Danny Fisher (John Cena) vont de la varappe sur les parois d’un immeuble à la chute d’ascenseur, en passant par la conduite à pleine vitesse d’un camion de pompiers en ville. Avec ces scènes d’action, le film va en fait droit à l’essentiel, et ne se fend pas d’une quelconque justification psychologique ou dramatique trop approfondie. Et ça pourrait passer, sauf que plusieurs éléments empêchent l’adhésion face à ce véhicule à la gloire de Cena.
Tout d’abord, la comparaison avec The Marine vient directement à l’esprit, et là où le film de John Bonito maniait un second degré salvateur, celui d’Harlin reste trop primaire pour convaincre. Les bad guys de The Marine étaient franchement drôles, avec un Robert Patrick en totale roue libre et un Anthony Ray Parker à qui il arrivait les pires emmerdes. Toute l’exagération dans les scènes d’action fonctionnait grâce à cette soupape que représentait l’humour, et on assistait alors à un spectacle 80’s assumé et fun. Pour 12 Rounds, on est finalement loin du compte.
En plus, impossible de ne pas penser à l’excellent Une Journée en Enfer que le scénariste Daniel Kunka pille allègrement sans en atteindre le niveau. La fameuse partie de Simon says que Jeremy Irons joue avec Bruce Willis, c’est quand même autre chose… Surtout que la copine de Cena s’est fait kidnapper, et que certaines de ses réactions donnent l’impression qu’il n’en a rien à battre. 12 Rounds fait partie de ces films masquant leur vide scénaristique derrière leur panoplie pyrotechnique (réussie), contribuant ainsi à déconsidérer le genre pourtant captivant que représente l’actioner, quand il est correctement traité. The Marine, c’est quand même plus fun !
L’aventure cinématographique continue pour John Cena, après un The Marine bien jouissif si on le prend au 8ème degré. Pour 12 Rounds, c’est un habitué de l’actioner 90’s aux commandes, puisque Renny Harlin est quand même l’homme derrière 58 Minutes pour vivre et Cliffhanger. Mais c’est aussi l’homme derrière L’Exorciste : au Commencement, et ça le fait déjà moins.
En appliquant une bonne vieille recette, Harlin parvient à sauver certaines apparences et à offrir un spectacle rythmé et bourré de testostérone. John Cena assure en superflic monolithique, et le bad guy est plutôt bien servi par Aidan Gillen, subtil et vicieux. Les scènes d’action s’enchaînent très rapidement et les jeux mortels auxquels est confronté Danny Fisher (John Cena) vont de la varappe sur les parois d’un immeuble à la chute d’ascenseur, en passant par la conduite à pleine vitesse d’un camion de pompiers en ville. Avec ces scènes d’action, le film va en fait droit à l’essentiel, et ne se fend pas d’une quelconque justification psychologique ou dramatique trop approfondie. Et ça pourrait passer, sauf que plusieurs éléments empêchent l’adhésion face à ce véhicule à la gloire de Cena.
Tout d’abord, la comparaison avec The Marine vient directement à l’esprit, et là où le film de John Bonito maniait un second degré salvateur, celui d’Harlin reste trop primaire pour convaincre. Les bad guys de The Marine étaient franchement drôles, avec un Robert Patrick en totale roue libre et un Anthony Ray Parker à qui il arrivait les pires emmerdes. Toute l’exagération dans les scènes d’action fonctionnait grâce à cette soupape que représentait l’humour, et on assistait alors à un spectacle 80’s assumé et fun. Pour 12 Rounds, on est finalement loin du compte.
En plus, impossible de ne pas penser à l’excellent Une Journée en Enfer que le scénariste Daniel Kunka pille allègrement sans en atteindre le niveau. La fameuse partie de Simon says que Jeremy Irons joue avec Bruce Willis, c’est quand même autre chose… Surtout que la copine de Cena s’est fait kidnapper, et que certaines de ses réactions donnent l’impression qu’il n’en a rien à battre. 12 Rounds fait partie de ces films masquant leur vide scénaristique derrière leur panoplie pyrotechnique (réussie), contribuant ainsi à déconsidérer le genre pourtant captivant que représente l’actioner, quand il est correctement traité. The Marine, c’est quand même plus fun !
Renny Harlin fait partie de ma shitlist depuis ses deux films avec son ex Geena Davis. C'est le réalisateur typique dont je me dis systématiquement à chaque fois que je vois son nom "mais il bosse encore celui-là! Comment ça se fait, il fait que des bides!". Et dans le genre "méchant qui balade le gentil", même Speed était mieux.
RépondreSupprimerJe pense qu'il pourrait encore faire de bons films, mais avec des scénarios plus travaillés. Le problème, c'est qu'il semble être devenu un yes man et qu'il s'en contente.
RépondreSupprimerPutaing "the marine" fun ???!!! Wade t'abuse, c'est a peine du niveau du pire des Steven Seagal.
RépondreSupprimerMais bon on dirait que "12 rounds" n'est pas meilleur malgré Renny Harlin, le mec qui a fait Au revoir à Jamais, Cliffhanger, Peur Bleue, 58 minutes pour vivre, Prison et le sympa Profession Profiler...du bon lourd comme on les aime.
C'est là que je me dis que fricotter avec John Cena ça sent le sapin pour le finlandais.
Quand t'auras vu 12 Rounds tu comprendras... Franchement les dialogues de The Marine étaient magnifiques!
RépondreSupprimer