samedi 19 septembre 2009

PUNISHER 14: LA RESURRECTION DE MA GNUCCI



Sorti le 16 septembre




Valley Forge, Valley Forge clôturait le très long run de Garth Ennis sur la série du Punisher. Mais voilà qu’une toute dernière histoire surgit encore, qui voit le justicier solitaire face au retour de la terrible Ma Gnucci, qu’il avait pourtant liquidée 6 ans auparavant. Cette mini-série estampillée Punisher War Zone renoue avec l’esprit de la collection 100%, qui avait permis en 2000 à Ennis de reprendre la destinée de Frank Castle, avec l’aide de son compère Steve Dillon au dessin, qui rempile également pour cette dernière aventure.
On se retrouve donc devant une histoire moins sombre et glauque que celles habituellement publiées dans la collection Max, et il est vrai que ce volume dépareille un peu par rapport aux autres. Mais le succès de cette collection a probablement poussé Panini à sortir un ultime volume dans ce label réputé pour ses qualités narratives et graphiques. Bon, niveau graphique, c’est du Dillon, donc il faut aimer les visages étranges et systématiquement identiques depuis Preacher… On est loin de la minutie d’un Goran Parlov ou d’un Lan Medina. Mais bon, Ennis a choisi Dillon, faut faire avec…


L’histoire se rapproche donc davantage d’un 100% et n’est évidemment pas aussi poussée qu’un Max habituel. Mais elle se laisse lire tranquillement, offrant son lot de situations absurdes et de personnages détraqués. Evidemment, on ne peut s’empêcher de se rappeler les mini-séries Au Commencement, Les Négriers ou l’énorme Barracuda. Sans atteindre les qualités des albums précédents, cette Résurrection de Ma Gnucci boucle efficacement le cycle entamé il y a 9 ans par le duo.
Pour la petite histoire, Ma Gnucci revient d’entre les morts pour se venger du Punisher, et Castle se retrouve avec tous les gangs de ritals à ses trousses, ce qui donnera évidemment lieu à quelques règlements de compte bien sanglants, au milieu desquels sont impliqués un larbin mafieux et une inspectrice sexy, le tout emballé avec du rythme et de l’humour. Un dernier volume sympathique, même s’il n’arrive pas à la cheville de ses prédécesseurs.

4 commentaires:

  1. Même un mauvais Ennis est mieux que 70% de ce qui se fait en comic. Ennis sur Punisher = Bendis sur Daredevil = Miller sur Daredevil = Moore sur Swamp Thing = runs légendaires à posséder absolument pour tout fan de comic qui se respecte. Rien que de voir "Ennis" et "Punisher" dans la même phrase, ça me fait sourire. Merci, vieux.

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  2. Pas de quoi. Même si Ennis et Punisher sont 2 mots qui ne tiendront plus dans la même phrase...

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  3. Ne jamais dire jamais... Sean Connery a bien fait un ultime Bond 10 ans après Diamonds are Forever ;)

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