Sorti le 30 septembre
Deux astronautes se réveillent dans un vaisseau à l’abandon sans le moindre souvenir de leur mission. Voilà pour le point de départ de ce film de SF bien intriguant et plutôt bien mené par un Christian Alvart dont la mise en scène nerveuse et tendue permet à Pandorum d’obtenir un statut de série B efficace.
Si personne ne vous entend crier dans l’espace, il y a bien souvent des raisons de hurler. Pandorum n’échappe pas à cette sacro-sainte règle dramatique, et Christian Alvart revisite quelques fondements de la SF en leur appliquant un traitement à la fois moderne et en respectant quelques aspects bien old school. On n’échappera donc pas à quelques citations du séminal Alien, mais d’autres références surgissent également, notamment celles renvoyant à Event Horizon : le Vaisseau de l’Au-delà, très bon film de SF signé Paul W.S. Anderson, qui agit ici en tant que producteur. Une sorte d’unité d’univers qu’Alvart partage également avec le scénariste Travis Milloy, et qui permet à Pandorum de développer une véritable atmosphère anxiogène. Le lieutenant Payton (Dennis Quaid) et le caporal Bower (Ben Foster) vont se lancer dans l’exploration de l’immense vaisseau abritant des dangers bien plus effroyables que ce qu’ils auraient pu craindre…
Le travail sur la lumière effectué par Wedigo von Schultzendorff rend parfaitement justice au script haletant en donnant une consistance rugueuse et diffuse aux événements, créant une atmosphère étrange et très inquiétante. L’exploration de l’engin spatial est source d’une tension constante plutôt bien gérée par le réalisateur allemand, qui exploite intelligemment la menace sans la surexposer. Et c’est en cela aussi que l’on revient à une conception de l’horreur old school, lorsque le travail suggestif était tout aussi important que les apparitions monstrueuses. Alvart l’a bien compris et joue avec les nerfs des spectateurs en créant un effet d’attente bien stressant. Et lorsqu’il nous dévoile la menace, cette vision va encore accentuer l’angoisse du spectateur pour la suite des événements.
Il y a un petit côté rétro caractérisant parfois le récit, ce qui peut le rendre un peu bancal (le personnage du black renvoyant à des stéréotypes 80’s éculés), mais qui peut également lui donner un cachet particulier faisant de ce mélange des genres une marque de fabrique plutôt sympathique (les combats à l’arme blanche bien référentiels). Dans ce mix fun et stressant, Dennis Quaid et Ben Foster croisent la route de la belle et talentueuse Antje Traue, dont le personnage pourrait s’apparenter à celui de Rhona Mitra dans le jouissif Doomsday.
Les effets gores sont très réussis, et le réalisateur s’offre quelques scènes sanglantes bien crades. Il se permet même une vision très gigerienne au sein du réacteur du vaisseau, je ne vous en dirais pas plus mais l’effet est saisissant.
Pandorum est une petite série B à l’efficacité certaine, offrant une relecture personnelle du film d’horreur en apesanteur. Il est assez réussi pour ne pas se laisser enfermer dans les pièges référentiels, et l’atmosphère stressante qui s’en dégage est un signe de qualité indéniable.
Deux astronautes se réveillent dans un vaisseau à l’abandon sans le moindre souvenir de leur mission. Voilà pour le point de départ de ce film de SF bien intriguant et plutôt bien mené par un Christian Alvart dont la mise en scène nerveuse et tendue permet à Pandorum d’obtenir un statut de série B efficace.
Si personne ne vous entend crier dans l’espace, il y a bien souvent des raisons de hurler. Pandorum n’échappe pas à cette sacro-sainte règle dramatique, et Christian Alvart revisite quelques fondements de la SF en leur appliquant un traitement à la fois moderne et en respectant quelques aspects bien old school. On n’échappera donc pas à quelques citations du séminal Alien, mais d’autres références surgissent également, notamment celles renvoyant à Event Horizon : le Vaisseau de l’Au-delà, très bon film de SF signé Paul W.S. Anderson, qui agit ici en tant que producteur. Une sorte d’unité d’univers qu’Alvart partage également avec le scénariste Travis Milloy, et qui permet à Pandorum de développer une véritable atmosphère anxiogène. Le lieutenant Payton (Dennis Quaid) et le caporal Bower (Ben Foster) vont se lancer dans l’exploration de l’immense vaisseau abritant des dangers bien plus effroyables que ce qu’ils auraient pu craindre…
Le travail sur la lumière effectué par Wedigo von Schultzendorff rend parfaitement justice au script haletant en donnant une consistance rugueuse et diffuse aux événements, créant une atmosphère étrange et très inquiétante. L’exploration de l’engin spatial est source d’une tension constante plutôt bien gérée par le réalisateur allemand, qui exploite intelligemment la menace sans la surexposer. Et c’est en cela aussi que l’on revient à une conception de l’horreur old school, lorsque le travail suggestif était tout aussi important que les apparitions monstrueuses. Alvart l’a bien compris et joue avec les nerfs des spectateurs en créant un effet d’attente bien stressant. Et lorsqu’il nous dévoile la menace, cette vision va encore accentuer l’angoisse du spectateur pour la suite des événements.
Il y a un petit côté rétro caractérisant parfois le récit, ce qui peut le rendre un peu bancal (le personnage du black renvoyant à des stéréotypes 80’s éculés), mais qui peut également lui donner un cachet particulier faisant de ce mélange des genres une marque de fabrique plutôt sympathique (les combats à l’arme blanche bien référentiels). Dans ce mix fun et stressant, Dennis Quaid et Ben Foster croisent la route de la belle et talentueuse Antje Traue, dont le personnage pourrait s’apparenter à celui de Rhona Mitra dans le jouissif Doomsday.
Les effets gores sont très réussis, et le réalisateur s’offre quelques scènes sanglantes bien crades. Il se permet même une vision très gigerienne au sein du réacteur du vaisseau, je ne vous en dirais pas plus mais l’effet est saisissant.
Pandorum est une petite série B à l’efficacité certaine, offrant une relecture personnelle du film d’horreur en apesanteur. Il est assez réussi pour ne pas se laisser enfermer dans les pièges référentiels, et l’atmosphère stressante qui s’en dégage est un signe de qualité indéniable.
Event Horizon... c'est bien l'impression que j'avais eu en voyant la bande-annonce. Est-ce que ce film vaut vraiment le coup d'être vu sur grand écran? Pas sûr...
RépondreSupprimerCa passera tout aussi bien en DVD, mais je le trouve réussi et ça fait toujours plaisir de voir un peu de renouveau dans un genre ultra-cloisonné.
RépondreSupprimerJ'aimais bien Event Horizon, les décors étaient fantastiques. Je pense que je vais me le faire, merci Wade.
RépondreSupprimerDe nada, tu devrais apprécier le voyage!
RépondreSupprimerJ'essaye de motiver des potes pour le voir avec moi au ciné....pfioouuu c'est dur
RépondreSupprimerSérieux? T'as qu'à jouer l'atout charme avec Antje Traue!
RépondreSupprimer