C’est avec une bonne dose d’excitation que nous sommes arrivés à Gérardmer ce mercredi 27 janvier, et on est heureux comme des petits fous quand on découvre le chalet au bord du lac après avoir traversé une petite portion de forêt qui devrait bien nous faire flipper en rentrant des séances ! Reb Brown, Mother Firefly, Supa Kouglof, Nikolaï et moi-même investissons les lieux avant de nous rendre à la séance du film d’ouverture. Cette fois c'est bon, on est à Gérardmer !!! On va aussi être accompagné de David, Julien et Jérôme dans cette aventure, et un petit mot pour Lionel Luthor qui n'a pas pu venir cette année... Ce sera pour l'an prochain!
DANS TON SOMMEIL (sortie le 24 mars 2010)
Le film d’ouverture donne généralement le ton d’un festival, permettant de s’immiscer directement dans cet univers si particulier que nous allons visiter pendant 5 jours. Le film de Caroline et Eric du Potet fait alors directement l’effet d’une douche froide, car l’incompréhension est totale face au choix de ce film en guise de hors d'oeuvre. Il faut dire que Dans ton Sommeil a été sélectionné au dernier moment, en remplacement du Wolfman de Joe Johnston que son distributeur n’a pas voulu laisser au festival. Du coup, ce film produit il y a déjà 2 ans profite probablement de la présence d’Anne Parillaud dans le jury pour sortir au festival, ce qui n’était pas franchement nécessaire.
Dans ton Sommeil se révèle être une panoplie très complète des poncifs que l’on peut trouver dans un film de genre, et il les renforce avec des personnages sans aucune crédibilité. Ce premier film de Caroline et Eric du Potet a été tourné dans la région de Strasbourg, et même cette proximité qui aurait pu s’avérer sympathique ne le sauve en aucun cas des méandres dans lesquelles il se perd. L’histoire se veut maligne et inventive, mais les twists et les révélations sont visibles avec une bonne longueur d’avance, réduisant par là même le moindre espoir de suspense. La tension du film est quasi-inexistante, le comble pour un thriller !
Dans ton Sommeil fait partie de ces films n’échappant pas au ridicule alors qu’ils tentent d’être totalement sérieux, et c’est plutôt triste pour Anne Parillaud qui se fait très rare. Le début du film très France 3 Régions est assez hallucinant, et montre déjà les limites imposées au métrage. On a droit à une poursuite molle en voitures, un poursuivant aux yeux exorbités (Thierry Frémont qui surjoue), des séquences quand même bien gores mais souvent drôles, un accident imcompréhensible… Dans ton Sommeil est un mix improbable entre Louis la Brocante, Leos Carax et Haute Tension, la tension en moins. On pense aussi à Martyrs mais sans la maîtrise visuelle de Laugier.
Les deux réalisateurs semblent davantage s’intéresser au bon gros son qui effraie qu’à leurs cadrages, et le film multiplie les plans bien insistants (le téléphone qui reste dans le casier, le pneu à plat) en ne parvenant jamais à créer une ambiance homogène qui permettrait de s’immerger dans l’action. Dans ton Sommeil est un film d’ouverture qui fait mal, espérons que ce ne soit pas de mauvais augure pour le reste du festival…
Soporifique, il était ce film..
RépondreSupprimerL'acteur principal dont la carrière s'est stoppée d'elle-même y est pour beaucoup.
N'oublions pas la scène de fin qui est mémorable aidée par une qualité d'image de mauvais goût.
Bref, entrée difficile dans ce festival pour les spectateurs!
kouglof
Je suis sûr qu'il mérite une deuxième exposition, afin que nos épaisses carapaces soient traversées par ses rayons, et qu'ainsi ce déferlement de talent nous irradie jusqu'aux tréfonds de nos âmes.
RépondreSupprimerSortez vos mouchoirs, et repensez simplement à la scène du... médaillon! Oui, en se remémorant cette situation avec du recul, ce n'est qu'au prix d'un terrible effort que de nos yeux déjà embués nous arrivons in extremis à empêcher des larmes pourtant fondées de souiller la douce peau de nos joues respectives...
Un chef d'oeuvre, vivement la sortie dvd, que nous puissions à nouveau profiter de ce bijou (le film, pas le médaillon) avec du recul, beaucoup, partout.
Nikolaï
Nikolaï a tout dit, il ne me reste plus qu'à lancé ceci pour cloturer cette première soirée au film HORRIBLE: Ce soir Snoop dogg, Snoop doggy dog,.............alors qu'est ce qu'on attend????
RépondreSupprimerWaouh Nikolaï, je ne te savais pas poète! C'est vrai que tu résumes très bien les sentiments que procurent ce film, tout comme Kouglof d'ailleurs! Et sinon, ben ce soir c'est Snoop Dog!
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