mercredi 16 février 2011

GERARDMER 2011, 14EME SEANCE: PROWL


Inédit



Après le très surestimé Manhunt, Patrik Syversen entame une carrière américaine avec l'intriguant Prowl, dans lequel une jeune femme à l'étroit dans son village isolé rêve de la grandeur d'une ville... Mais ce qui apparaît comme un périple fun entre potes va rapidement se transformer en cauchemar...


Ce point de départ hyper-classique va donner lieu à une séquence vraiment captivante lorsque la bande de jeunes se retrouve embarquée par un routier sympa. On ressent progressivement une réelle tension, d'autant plus que la situation paraît vraisemblable. On pense au Hush de Mark Tonderai...


Mais tout va très vite s'essouffler, lorsque la nature du Mal va être révélée. On tombe alors dans une série Z de 3ème zone (je ne sais pas réellement si ça existe, mais si oui le film y tient en entier) à l'esthétique de série fantastique hype. Il ne se passe absolument rien d'intéressant à partir de là. On passe le reste du film à suivre Amber, l'héroïne, qui tente d'échapper à ses poursuivants. Crédibilité zéro pour ce métrage, puisque les créatures ont bien du mal à venir à bout de quelques donzelles apeurées... Créatures qui ont au moins le mérite d'avoir un peu de gueule à défaut d'efficacité... Cette course-poursuite interminable bénéficiera évidemment d'un twist incroyable, et qui ne justifie aucunement la vision de cette chose. J'essaierai bien de trouver des trucs à dire pour combler, mais franchement je vois pas...

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