Inédit
Une suite au remake de [REC], mais qui n'est pas un remake de [REC 2], ça vous tente? John Pogue l'a fait, en écrivant et réalisant un film basique qui ne s'encombre pas de réalisme, mais qui propose un récit bourrin bien mené. En déplaçant le problème du virus dans un avion (seulement pour 15 minutes!) et dans un terminal d'aéroport, John Pogue, qui avait écrit US Marshals, The Skulls- Société secrète ou encore Le Vaisseau de l'Angoisse, donne une petite bouffée d'air à la saga (puisque c'en est une, finalement!) après un premier volet inutile.
Son film mise sur une efficacité frontale grâce à des infectés motivés, dont un premier king size qui vaut le détour. Construit comme une série B, voire Z, classique, En Quarantaine 2 ne fait pas dans la finesse, mais déroule un récit linéaire basé sur la simple survie du plus grand nombre.
Jenny, jeune hôtesse de l'air, va devoir gérer l'infection qui se déclare en plein vol, et va être enfermée dans un terminal avec d'autres passagers. Comme dans le 1er film (et dans l'original), le bâtiment se retrouve scellé et les personnes à l'intérieur menacées de mort si elles tentent de franchir le périmètre, les autorités craignant que le virus soit le même que celui ayant ravagé l'immeuble du premier opus. Les survivants vont devoir lutter entre eux, gérer la panique et échapper aux contaminés, qui oublient toute notion d'humanité pour assouvir leurs instincts de carnage.
En Quarantaine 2 ne fera pas date dans l'histoire du cinéma, mais John Pogue se débrouille pour nous offrir une série B efficace, traversée par quelques moments de tension et quelques scènes gores sympathiques.
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